On s'active dans les Serres Lefort. Les semis de laitues,
oignons, choux, poireaux poussent. Un bon nombre de producteurs
maraîchers font démarrer la pousse de leurs futurs
légumes dans ces serres. Il s'agit du plus important
incubateur du genre au Québec.
«Au
tout début à l'origine j'ai acheté la
ferme ici, il y avait deux serres deux petites serres. J'étais
avec mon père associé avec lui en plein champ.
On avait commencé à produire nos plants de laitue
à l'époque. Suite à ça, il y a
un de mes amis qui importait des plans de Georgie, toutes
sortes de problèmes. [
] On a décidé
de produire des plants commercialement ici. J'ai commencé
avec 4 serres et aujourd'hui, [
] c'est l'équivalent
de 120 serres.» -Sylvain Lefort
Au total, c'est 150 millions de plants qui, chaque année,
voient le jour dans cette véritable maison des naissances.
Livrer autant de rejetons exige un travail acharné,
où chaque opération est d'une importance cruciale.
Le
producteur apporte sa semence, elle est ajoutée à
la terre qui elle est dans un semoir. Après la compaction,
le surplus de terre est enlevé et de l'eau est ajouté
pour assurer que plus rien ne bouge pour le transport à
la serre. Dernière étape avant la livraison
chez le producteur: la serre d'acclimatation. Ici, on laisse
le plant respirer l'air extérieur, question de l'habituer
aux nouvelles conditions qui l'attendent. Ce séjour
est essentiel afin d'éviter que le plant ne subisse
un choc lors de son transfert au champ.
«C'est
comme des bébés, en fin de compte; ça
ne parle pas, il faut voir ce qu'ils veulent nous dire. Il
faut être dans les serres quasi tout le temps.»
- Sylvain Lefort
C'est une tâche parfois lourde, qui amène près
de 200 producteurs québécois et américains
à faire appel à la pouponnière de M.
Lefort.
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