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Repêchage LPHF 2024 : Sarah Fillier première de classe

Sarah Fillier et Lena Marie Lutz se bataillent pour prendre possession de la rondelle.

Match entre le Canada et la Suisse.

Photo : AP / Henning Bagger

Radio-Canada

Avec en poche une médaille d’or olympique aux Jeux de Pékin en 2022 et des habiletés indéniables, Sarah Fillier est, sans l'ombre d'un doute, la figure de proue du prochain repêchage de la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF).

Celle qui a laissé sa marque dans le livre des records du hockey féminin avec l’Université Princeton au New Jersey possède les qualités faisant d’elle une joueuse de concession au même titre que son idole, Marie-Philip Poulin.

À la Coupe des quatre nations en 2018, elles ont été cochambreuses, ce qui a donné à Fillier l'occasion d’observer le comportement de Poulin tant sur la glace qu’à l’extérieur de la patinoire.

Maintenant âgée de 23 ans, Fillier est pressentie par les observateurs pour être la première appelée en juin pour se joindre au circuit professionnel féminin.

Fraîchement diplômée de Princeton, elle a mené la NCAA avec une moyenne de 1,03 but par match. En 2023, elle s’est également avérée la joueuse par excellence des Championnats mondiaux avec une récolte de 11 points en 7 rencontres.

Son entraîneuse à Princeton, Cara Morey, estime que l’équipe qui la sélectionnera obtiendra non seulement une athlète hors pair, mais aussi une femme qui aime profondément sa famille, ses amis et ses coéquipières.

Fillier devait avoir 14 ans quand Morey l’a vu à l’œuvre pour la première dans un tournoi où elle s’alignait avec les Twisters de Halton.

Originaire de Georgetown, une petite communauté située à 50 km à l’ouest de Toronto, Fillier n’était pas la plus costaude, mais elle dominait néanmoins pour l’aspect physique du jeu. Ses mains, sa vitesse et son lancer étaient déjà dans une classe à part.

Morey la décrit d’ailleurs comme la meilleure tête de hockey qu’elle ait jamais eue à diriger.

Apprendre dans l'ombre

Avec la suspension des activités de la NCAA en raison de la pandémie, elle est rentrée à la maison où elle s’entraînait en compagnie de Natalie Spooner, Jamie Lee Rattray et Brianne Jenner dans le gymnase et le petit aréna du Toronto Lakeside.

Ç’a été très bon pour moi parce qu’il n’y avait personne pour m’épier. Il n’y a pas d’attention médiatique, pas d’attentes, pas de pression.

Une citation de Sarah Fillier, membre de l'équipe féminine du Canada

Après deux championnats du monde féminins annulés en raison de la COVID-19, Fillier a eu la chance de participer à son premier tournoi dans la bulle de Calgary en août 2021. Après sa préparation à Toronto, elle s’est vite sentie à l’aise avec ses coéquipières et le niveau de jeu relevé.

Et ça se voyait sur la glace aux côtés de Spooner et de Mélodie Daoust. Le trio a amassé un total de 27 points en 7 matchs en route vers la première médaille d’or canadienne aux mondiaux depuis 2012.

Elle enchaînait quelques mois plus tard avec l’or olympique à Pékin. Désormais, elle ne passerait plus jamais inaperçue sur une patinoire.

Fillier a dû apprendre à jouer différemment et à assumer son nouveau rôle de capitaine sous les feux de la rampe.

Le prochain chapitre

Autrice de 30 buts à sa dernière saison à Princeton, elle a disputé la première moitié du calendrier en jouant à l’aile, une position qu’elle n’avait jamais occupée auparavant.

J’ai dû apprendre à devenir un "couteau suisse". Je suis plus à l’aise maintenant et je sens que je peux aider le Canada de plusieurs façons pour tenter de remporter un autre championnat du monde [à Utica dans l’État de New York, du 3 au 14 avril, NDLR].

Les Canadiennes auront un goût de revanche dans la bouche, elles qui ont été défaites par les Américaines l’an dernier à Brampton, en Ontario.

Deux joueuses de hockey sourient après avoir inscrit un but.

Natalie Spooner et Sarah Fillier

Photo : The Canadian Press / Nathan Denette

Fillier ne s’en cache pas. Elle a regardé un maximum de match de la LPHF. Elle aime bien le caractère physique du jeu qui y est pratiqué.

Cara Morey estime que Fillier s’adaptera très bien à ce circuit naissant, comme elle l’a fait en arrivant à Princeton.

Les attentes qui m’entourent à l’approche du repêchage de la LPHF ne sont pour le moment que du bruit pour moi, a dit Fillier face à la perspective d’être la première choisie.

Mais ce serait la réalisation d’un rêve. J’ai grandi en suivant les repêchages de la LNH et en étant témoin de ce moment spécial pour les gars. Ce sera vraiment génial de vivre le repêchage, peu importe où j’aboutis. Ce qui compte, c’est que le hockey féminin obtienne une plus grande visibilité, a-t-elle conclu.

Avec les informations de Karissa Donkin, CBC Atlantic

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