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Début du contenu

De remarquables oubliés - Les pionniers, audionumérique.

De remarquables oubliés - Les pionniers

1 à 25 sur 50 épisodes

  • Antoine Robidoux, le flamboyant ouvreur de piste

    Les six frères Robidoux ont contrôlé le commerce des fourrures dans plusieurs États américains du début du 19e siècle. Leurs méthodes étaient si décriées qu'elles sont parvenues aux oreilles du président Thomas Jefferson. Malgré tout, Antoine Robidoux a pu mener une carrière de politicien sans être inquiété. En 1822, il a participé à l'ouverture de la piste entre Taos et Santa Fe. Joueur compulsif et fêtard, il a été mené à la ruine.
  • Jean-Vincent D’Abbadie, le baron devenu commerçant

    Sa famille décimée par la peste, le Français Jean-Vincent D'Abbadie n'a que 12 ans quand il s'enrôle dans l'armée et se dirige vers la Nouvelle-France. Il s'installe en Acadie en 1670 et marie une femme abénakise. Opportuniste, D'Abbadie profite de cette association stratégique pour faire fortune dans le commerce et la contrebande. Il meurt en France en 1707, après des années de bataille juridique avec son frère pour une chicane d'héritage.
  • L'excentrique William Henry Jackson, syndicaliste et ami de Riel

    Toute sa vie, William Henry Jackson a été vu comme un hurluberlu. Pourtant le secrétaire de Louis Riel était un homme d'idées : il a été tour à tour inventeur, conférencier et syndicaliste. Côtoyer Riel a forgé son humanisme, mais l'a aussi forcé à vivre en exil du Canada. Installé à Chicago, il a changé son nom pour celui d'Honoré Jaxon. Perpétuellement pauvre, il est mort en possession de plus de 5 tonnes de documents et livres sur les Autochtones.
  • Mina Hubbard, l'intrépide aventurière au Labrador

    Comment demeurer de glace devant la persévérance de Mina Benson Hubbard? Pour venger l'honneur de son mari, mort en 1903, l'aventurière ontarienne a complété la rude expédition qu'il avait entamée à travers le Labrador. En plus d'y arriver avec une facilité déconcertante, elle a cartographié le territoire et en a raconté les beautés dans des livres. La courageuse féministe a mené sa vie selon ses propres termes.
  • Samuel Hearne, un des plus grands explorateurs nord-américains

    Explorateur des territoires nordiques, l'Anglais Samuel Hearne a été le premier Européen à rejoindre l'océan Arctique. Par surcroît, il a réalisé ce tour de force en marchant en terres inhospitalières pendant 19 mois, tout ça pour tenter de trouver une route vers la Chine, en vain. Cet exploit a bénéficié de l'apport vital du chef chipewyan Matonabbee et de sa tribu. Hearne a ensuite publié ses observations fascinantes des coutumes locales.
  • Maud Watt, première femme garde-chasse au pays

    On en connaît peu de sa vie, mais on sait que Maud Watt a vu son plan de protection du castor adopté par le gouvernement du Québec en 1930. Femme du Nord, elle a écrit des articles pour vanter les beautés polaires. Elle a parcouru avec son mari un trajet de plus de 1000 km à pied dans la taïga, afin de mieux connaître les coutumes ancestrales des familles innues. Les membres de la nation crie lui vouaient un respect immense.
  • Emily Stowe, celle qui a ouvert la voie en médecine

    Quand naît Emily Stowe, les femmes sont bannies des universités et ne peuvent pratiquer la médecine. Son travail acharné a fait tomber ces barrières. Exilée aux États-Unis pour obtenir son brevet de médecine, en 1867, elle a mené sa vie comme un combat, ouvrant une clinique pour les femmes, et militant pour l'obtention du droit de vote de celles-ci. Elle a ébranlé l'establishment médical masculin, qui a longtemps freiné ses consœurs.
  • Mary Ann Shadd, pionnière des droits des personnes afro-américaines

    Née en 1823 dans une famille d'esclaves libres du Delaware, Mary Ann est sensibilisée toute jeune à la situation de ses semblables. La maison familiale est un refuge sur le chemin clandestin qui permet aux personnes noires de trouver la sécurité. Elle arrive au Canada en 1851 et fonde une école à Windsor dans des conditions pénibles. Son engagement social pour la dignité des femmes et des personnes noires a été reconnu partout sur le continent.
  • Françoise-Marie Jacquelin, la furieuse guerrière acadienne

    Quand Françoise-Marie Jacquelin débarque en Acadie en 1639, pour s'installer avec son mari, Charles de la Tour, la région est une poudrière. La vie de cette femme résiliente a été faite de captures, d'évasions et de batailles sanglantes pour défendre un fort. Françoise-Marie a été une cheffe militaire redoutable qui est tombée aux mains de son pire ennemi, Charles de Menou d'Aulnay. Elle a contribué à la naissance de l'Acadie.
  • Jean-Baptiste Trudeau, observateur privilégié d'un mode de vie disparu

    Ce coureur des bois et commerçant est devenu un ethnographe de qualité lorsque sa recherche d'un passage vers le Pacifique par les Rocheuses l'a amené à observer les nations autochtones côtoyées en chemin. Sa description détaillée qu'il a faite de leurs coutumes, croyances et mode de vie est d'une valeur inestimable. Mort en 1827, Jean-Baptiste Trudeau est tombé dans l'oubli lorsque ses notes ont été plagiées et publiées sous un autre nom.
  • Père Albert Lacombe, la bonté incarnée

    Le père Albert Lacombe (1827-1916) a accédé au statut de personnage historique dans l'ouest du pays grâce à ses talents de pacificateur. Surnommé l'homme de cœur, il a été l'ami des nations autochtones dans les Prairies. Ce père oblat aux racines ojibwées a été un fin négociateur. De Berthier, au Québec, en passant par le Yukon, et par Calgary, où il a fondé un refuge pour les gens délaissés, il a été salué pour sa simplicité et sa générosité.
  • George Drouillard, l'homme qui parlait aux ours

    George Drouillard (v. 1772-1810) était un chasseur exceptionnel, et ses faits d'armes sont légendaires. De père canadien et de mère shawnee, il a été engagé au sein de l'expédition Lewis et Clark partie de Saint Louis en 1804. Sa maîtrise de la langue des signes était vitale pour traiter avec les peuples croisés lors de cette quête d'un passage vers l'ouest. On l'a qualifié d'homme farouchement libre, et il avait une fascination pour les ours.
  • La soif de découverte d'Étienne Brûlé

    Étienne Brûlé (v. 1592-1633) est le découvreur européen des Grands Lacs. Parti de Honfleur en 1608 pour Québec, il a rejoint Samuel de Champlain pour construire son habitation dans ce qui n'était qu'un petit comptoir de traite. Mais Brûlé a rencontré les Wendat et adopté leur mode de vie, s'avérant un interprète inestimable. Il a été le plus important coureur des bois de son époque, mais son caractère insoumis lui a causé bien des problèmes.
  • Irma Levasseur : une vie dédiée aux enfants

    Au tournant du 20e siècle, le quart des enfants à Montréal meurent avant l'âge de 1 an. À une époque où les femmes n'ont pas de statut selon la loi, Irma Levasseur s'exile aux États-Unis pour obtenir son brevet de médecin. De retour au Québec en 1903, elle offre des soins spécialisés aux enfants en fondant l'hôpital Sainte-Justine, à Montréal, et l'hôpital de l'Enfant-Jésus de Québec. Elle passe les 20 dernières années de sa vie démunie et pauvre.
  • Jean-Louis Légaré, l'ami de Sitting Bull

    Des Laurentides jusqu'aux plaines de l'Ouest, l'aventurier Jean-Louis Légaré est reconnu pour ses idées pacifistes. Commerçant et polyglotte, ce personnage clé de l'Ouest canadien a été l'allié des peuples autochtones. Entre 1876 et 1881, il a hébergé sur ses terres et à ses frais le grand chef Sitting Bull et des centaines de familles sioux afin de les protéger des autorités américaines. Son influence a été grandement sous-estimée.
  • Marie-Anne Gaboury, pionnière de l'Ouest

    Marie-Anne Gaboury a été la première femme blanche à s'établir au-delà de la rivière Rouge. En 1806, elle quitte le Québec avec son mari coureur des bois. La traversée vers l'ouest est éreintante. L'installation du camp à Pembina, dans les Plaines américaines, est rudimentaire. Puis, le couple rejoint la nouvelle colonie de la rivière Rouge, mais les tensions avec les Autochtones sont insoutenables. Malgré une vie rude, celle qui est devenue la grand-mère de Louis Riel a vécu jusqu'à 95 ans.
  • Salomon Juneau, l'aimable fondateur de Milwaukee

    Homme à la gentillesse légendaire, l'explorateur Juneau est le fondateur de Milwaukee, où il a dirigé les travaux d'irrigation de ce qui n'était qu'un poste de traite en plein marécage. Il y a fait bâtir un palais de justice, un hôtel et une église, et y a fondé un journal. Ce géant originaire de Repentigny a créé des liens durables entre les Blancs et les Autochtones de cette région. Il a eu 17 enfants avec Josette Vieau, une métisse menominee.
  • Joseph-Elzéar Bernier, le grand explorateur au long cours

    Joseph-Elzéar Bernier a passé sa vie en mer. Né à L'Islet-sur-Mer, il devient le plus jeune capitaine au monde, à 17 ans, à l'époque des derniers grands voiliers. Il fait du commerce sur tous les continents. Mais son grand rêve est d'être le premier homme blanc à atteindre le pôle Nord. Il arrive bon deuxième à cette course, mais il cartographie les terres arctiques. Il y plante aussi le drapeau canadien, assurant du même coup la souveraineté canadienne dans le Grand Nord.
  • Emma Albani, la soprano des très grandes occasions

    La soprano Emma Albani (1847-1930) a été la première artiste canadienne-française à connaître un succès international. Elle est née à Chambly à une époque où le clergé réprouvait le divertissement. En 1860, elle a 13 ans quand elle chante à l'inauguration du pont Victoria. Elle s'exile rapidement aux États-Unis, où elle finira par être vénérée. Sa vraie consécration survient en 1872, au Covent Garden de Londres, où elle devient une amie intime de la reine Victoria.
  • Napoléon-Alexandre Comeau, le fameux guide forestier de la Côte-Nord

    Napoléon-Alexandre Comeau (1848-1923) a été élevé sur la Côte-Nord, contrée sauvage considérée comme un paradis de la chasse et de la pêche. Ce gardien de la rivière à saumons Godbout et naturaliste autodidacte a vu ses observations sur la forêt boréale être publiées dans les plus grands livres de référence. On l'a aussi invité dans des conférences majeures. Maître de poste et guérisseur-accoucheur, N.-A. Comeau débordait des connaissances sur son pays.
  • Les vaillants voyageurs canadiens sur le Nil

    La renommée des voyageurs canadiens, ces rameurs au courage bien trempé, a résonné dans tout le Dominion. En 1884, 400 d'entre eux sont dépêchés en mission spéciale en Égypte. Menés entre autres par le père Arthur Bouchard, ces infatigables navigateurs remontent le Nil avec des militaires chargés de rescaper des soldats britanniques assiégés au Soudan. L'incroyable épopée se solde mal, mais l'empreinte laissée par ces bons vivants est durable.
  • La mystique Marie de l'Incarnation

    Quand Marie de l'Incarnation (1599-1672) débarque à Québec, en 1639, elle s'installe parmi 300 habitants rongés par la détresse et la maladie. Elle fonde une mission des Ursulines pour venir en aide aux populations locales. Cette bienfaitrice exceptionnelle et cloîtrée est riche d'une énergie rare, et elle contribue à améliorer la vie sociale, politique et économique de Québec. Grande mystique, elle a écrit 8 ouvrages spirituels et 13 000 lettres.
  • Les surprenants frères Nelson

    L'histoire des frères Wolfred et Robert Nelson est surprenante. Issus de l'aristocratie militaire britannique, ils naissent à Sorel, au Québec, à la fin du 18e siècle. Contre toute attente, ils embrassent la cause des francophones et joignent les rangs des patriotes lors de la rébellion de 1837-1838 contre le pouvoir loyaliste britannique. En plus d'occuper des postes politiques importants, ils ont été les médecins des démunis et ont lutté pour la liberté.
  • Émilie Fortin-Tremblay, pionnière du développement du Yukon

    Première femme blanche à avoir traversé les Rocheuses, en 1894, Émilie Fortin-Tremblay a aussi été une des défricheuses du Yukon, un endroit très rude. Dans la communauté de Miller Creek, elle est devenue l'infirmière, la sage-femme et même le prêtre. Elle a fait la traversée du grand lac Yukon et de ses décharges, un défi de 1500 kilomètres. Installée à Dawson, elle a fondé des œuvres caritatives et ouvert une boutique d'importations françaises.
  • Simon Fraser, le maître des rivières

    Surnommé Tête dure par les Autochtones, l'Écossais Simon Fraser arrive dans l'Ouest canadien afin de trouver une route commerciale vers l'Asie. En 1808, il examine le nord du fleuve Columbia, une contrée très hostile. En fondant Fort McLeod, il crée la première installation permanente qui mène à la création de la Colombie-Britannique. Cette expédition très périlleuse fait de Fraser une véritable légende chez les Autochtones de la région.