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Début du contenu

J'avais 20 ans audionumérique.

J'avais 20 ans

  • Lucien Bouchard : L’année des choix

    En 1959, la société québécoise est en pleine ébullition, mais celui qui deviendra premier ministre du Québec n’est pas très inspiré par la politique provinciale. À 20 ans, Lucien Bouchard quitte sa famille pour étudier le droit à Québec. Ce garçon extrêmement sérieux, comme il se définit lui-même, se préoccupe davantage de son emploi d’été et du mariage.
  • Marie Laberge : La détermination de vivre

    « À 20 ans, j’étais comme une rivière au printemps sur le bord de l’embâcle, j’étais un volcan qui grondait, prêt à exploser », avoue Marie Laberge. C’était en 1970, et elle reste convaincue que c’étaient les meilleures années pour avoir 20 ans. Révolution sexuelle, féminisme, manifestations étudiantes, Marie Laberge a pleinement profité de cette époque de bouleversements, et avait déjà la soif d’écrire.
  • Guy A. Lepage : Une année marquante

    Le référendum, la création de Rock et Belles Oreilles et la mort de sa mère sont trois événements marquants de la vie de Guy A. Lepage, tous arrivés l’année de ses 20 ans. L’étudiant en communication à l’UQAM est à l’époque « un gars plutôt rebelle et très intelligent ». Il participe à la création de RBO, et ce qui était au départ un projet d’émission de radio communautaire pour un stage de 13 semaines va finalement durer 15 ans.
  • Denise Bombardier : Une époque exaltante

    En 1961, Denise Bombardier a 20 ans et la société québécoise est en pleine effervescence. « J’étais farouche. Mes sensations et mes émotions fortes passaient par mon militantisme », confie-t-elle. L’étudiante en science politique rêve d’indépendance d’une façon romantique et sait déjà que son bonheur de vivre passera par les hommes.
  • Janette Bertrand : Une femme résiliente

    Janette Bertrand fête ses 20 ans en 1945, en même temps que la fin de la Seconde Guerre mondiale. « C’est pour moi une époque très noire. Je ne sais pas qui je suis, ce que je vais faire », confie celle qui est alors étudiante en lettres à l’université. Souffrant de tuberculose, elle est hospitalisée plusieurs mois cette année-là. Les livres et son amoureux, Jean Lajeunesse, sont alors son refuge.
  • Wajdi Mouawad : « Un touriste dans sa propre vie »

    « Je rêvais à beaucoup d’originalité. Je voulais trouver ma spécificité, mais je ne voulais pas être seul. » Tel est Wajdi Mouawad à 20 ans, en 1988. Le jeune immigrant libanais, étudiant à l’École nationale de théâtre, rêve de devenir comédien, mais ignore encore qu’il est un créateur. Il porte en lui la fracture de l’exil et beaucoup de colère. Heureusement, il y a Julie, son premier amour.
  • Claude Charron : La passion en ébullition

    Lorsqu’il a 20 ans, en 1967, la politique est déjà au coeur des préoccupations de Claude Charron. Le jeune homme s’inscrit en science politique à l’université et devient membre du RIN, mais vénère René Lévesque. Il découvre le monde en voyageant pour la première fois en Europe. Son amour de la vie, son goût d’apprendre, sa passion du voyage et sa joie de lire sont intacts depuis ses 20 ans.
  • Nancy Huston : La vie commence à 20 ans

    « À partir de 20 ans, je me suis dit qu’il y avait vraiment des choses qui valaient la peine d’être explorées dans le monde. C’est l’année du changement », confie Nancy Huston. Celle qui voulait en 1973 devenir écrivaine, comédienne ou enseignante part poursuivre ses études à Paris. Elle note tout ce qui lui passe par la tête dans de gros cahiers et milite pour la cause féministe, ce qui la change profondément.
  • Alain Stanké : Comme une naissance

    À 20 ans, tout semble possible à Alain Stanké. « Mes 20 ans, c’est comme le début de la vie, comme une naissance. Pour moi, tout a commencé en bien à partir de ce moment-là. » En 1954, le jeune immigré lithuanien est au Québec depuis 3 ans. Il apprend le journalisme, le métier de ses rêves, avec Jean-Charles Harvey, son « père spirituel ». Alain Stanké découvre ainsi le monde et s’impose par son audace.
  • Julius Grey : Chevalier des droits de la personne

    « L’année 1968 a été fantastique pour moi, parce que mes 20 ans ont coïncidé avec une véritable libération. » À 20 ans, Julius Grey délaisse les groupes militants socialistes, entre en droit à l’université McGill et apprend le français. À partir de cette année-là, la défense de la liberté et des droits de la personne est au centre de sa vie.
  • Janine Sutto : Une vie pour le théâtre

    « L’année 1941, c’était le commencement d’une vie à laquelle j’aspirais. À 20 ans, dans ma tête, j’avais toutes les possibilités. » En pleine Seconde Guerre mondiale, Janine Sutto rêve de jouer au théâtre, mais ignore comment s’y prendre. La jeune femme vit chez ses parents, sur Le Plateau, un quartier ouvrier. Cette année-là, tout démarre pour elle.