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L'impact sociologique du bas taux de fécondité au Canada

Un homme et une femme se tiennent les mains, dans lesquelles se trouvent des figurines en papier représentant les membres d'une famille.
La fécondité est liée aux bonnes conditions de l'économie et à une confiance envers le futur, surtout dans les pays développés, selon des experts.PHOTO : iStock
Publié le 7 février 2024

À une certaine époque, il était encouragé d'avoir une famille nombreuse au Canada. Cette tendance est complètement renversée depuis plusieurs années. Simon Laflamme, directeur du programme de sciences humaines à l'Université Laurentienne évoque les facteurs qui expliquent cette situation et l'impact social que peut entraîner le faible taux de fécondité dans la société.

Cette situation est grandement expliquée par les changements autour du rôle de la femme dans nos sociétés.

« Les femmes n’ont pas pour seule mission maintenant d’assurer le renouvellement des populations et de s’occuper des enfants. Les femmes ont des vies professionnelles. »

— Une citation de  Simon Laflamme, directeur du programme de sciences humaines à l'Université Laurentienne

De plus, dans une logique contemporaine, les enfants sont souvent considérés comme un fardeau financier et un obstacle aux objectifs de vie des membres d’un couple.

Selon Statistique Canada, le taux de fécondité du pays a atteint son plus bas niveau historique de 1,33 enfant par femme en 2022. L’agence fédérale affirme que cela fait partie d’une tendance à la baisse amorcée en 2009.

Le plus gros impact, c’est sur le renouvellement des populations. Si on est en dessous de 2,1 [enfants par femme], les populations ne se renouvellent pas , explique le sociologue.

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