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Les étudiants ne lâchent pas

Radio-Canada

Les étudiants des collèges et universités du Québec poursuivent leur mobilisation contre le gouvernement Charest tandis que les fédérations étudiantes reprennent le dialogue avec le ministre de l'éducation.

Les étudiants maintiennent la pression sur le gouvernement québécois - ils sont maintenant 185 000 en grève - tandis que des négociations sont en cours avec le ministre de l'Éducation, Jean-Marc Fournier.

Forts d'un sondage Léger-Marketing commandé par la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), les étudiants poursuivent leurs manifestations. Ce sondage indique que 73 % des Québécois sont en faveur de la restauration des 103 millions de dollars dans le programme des bourses, et 63 % des répondants sont même prêts à sacrifier une baisse d'impôts de 26 $ par année pour ce faire.

Triste anniversaire

Les étudiantes ont souligné la date du premier anniversaire de la transformation des 103 millions de dollars de bourses en prêts. Une trentaine d'étudiants ont notamment bloqué l'entrée des bureaux du ministère des Finances, à Québec.

En après-midi, des étudiants quitteront l'Université Laval en direction de Montréal, en prévision d'une manifestation devant les bureaux du ministère de l'Éducation.

Un grand rassemblement est également prévu au Parc Lafontaine, en soirée, pour souligner le premier anniversaire des compressions dans le programme de bourses. Les artistes Loco Locass, Béluga, Vincent Vallières et Thomas Jensen participeront au spectacle.

Pendant ce temps, les négociations entre la FEUQ, la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et le ministre Fournier ont repris, mais aucune information n'a transpiré.

Des appuis syndicaux qui irritent

Les étudiants ont reçu de nouveaux appuis tels ceux de l'Union des forces progressistes (UFP) et Option citoyenne qui ont pris position en faveur de leur cause.

Après les grandes centrales syndicales, le soutien de ces deux partis politiques vient renforcer les revendications étudiantes.

Cette situation n'est pas sans irriter le gouvernement de Jean Charest, dont le whip en chef, Norman MacMillan, a dénoncé l'ingérence des centrales syndicales.

Le député de Papineau soutient que les centrales syndicales profitent de cette occasion pour exercer des pressions sur le gouvernement en prévision de leurs propres négociations dans le secteur public.

Les présidents de la CSQ, Réjean Parent, et de la CSN, Claudette Carbonneau, ont dénoncé les allusions de M. MacMillan. Selon les centrales, comme les fédérations étudiantes, l'aide matérielle des syndicales est plutôt ponctuelle.

Par exemple, pour la grande marche du 16 mars, la FTQ a prêté gracieusement son service d'ordre, la CSQ a versé 2000 $, tandis que la CSN a fait un don de 5000 $ et prêté sa marionnette de Jean Charest.

Les étudiants tiennent bon

Loin de fléchir à l'issue du congé de Pâques, le mouvement de grève étudiante a pris de l'ampleur, mardi, quand des milliers d'étudiants ont renouvelé leurs mandats de grève générale.

Les 8700 étudiants de l'Université du Québec à Trois-Rivières ont notamment voté à 60 % pour une grève d'une durée de quatre jours à compter de mercredi. Il y a à peine 12 jours, ils s'étaient prononcés contre la reconduction de la grève.

Les 2100 étudiants de la Faculté des lettres et des sciences humaines de l'Université de Sherbrooke ont également voté pour la poursuite de la grève dans une proportion de près de 60 %.

Quatre cégeps ont aussi choisi de continuer le débrayage, parfois de justesse comme au cégep de Victoriaville, où 56 % des étudiants ont appuyé la poursuite de la grève.

Trente-quatre des 48 cégeps francophones et anglophones de la province sont paralysés par le mouvement.

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