Les prix chutent
Prenez note que cet article publié en 2006 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le baril de brut perd plus de 2 $US et passe sous le seuil des 59 $, une première en sept mois. La hausse des réserves américaines explique en partie cette baisse.
Les cours du pétrole ont poursuivi de façon spectaculaire, mardi, leur dégringolade entamée il y a quelques semaines. À New York, le baril de brut a clôturé à 58,68 $US, une baisse importante de 2,35 $US par rapport à la fermeture lundi. C'est le niveau le plus bas en plus de sept mois. En cours de journée, le prix a même atteint 58,49 $US.
Depuis le sommet de 78,40 $US atteint à la mi-juillet, le prix du baril new-yorkais a perdu 25 % de sa valeur, ou environ 20 $US.
À Londres, le prix du Brent a lui aussi considérablement chuté mardi. Il a cédé 2,02 $US pour terminer la séance à 58,43 $US. Il s'agit de son niveau le plus bas depuis le 16 février. Dans la journée, il a même baissé à 58,25 $US. Le Brent est donc lui aussi très loin de son niveau record de 78,64 $US atteint au mois d'août.
Les analystes expliquent cette nouvelle chute des cours du pétrole principalement par une hausse des stocks aux États-Unis. Les investisseurs semblent également rassurés par une baisse des tensions géopolitiques dans le monde, notamment en ce qui concerne le programme nucléaire iranien. Mardi, l'Iran, quatrième producteur mondial de pétrole, a en effet proposé à la France de créer un consortium pour produire de l'uranium enrichi en Iran, ce qui a fait naître l'espoir d'un compromis.
Les analystes s'attendent également à une diminution de la demande de pétrole dans un contexte de ralentissement de la croissance économique aux États-Unis, ce qui entraîne les prix à la baisse.
La chute du prix du pétrole a eu un impact sur le dollar canadien, qui a perdu 0,58 ¢US pour clôturer à 89,09 ¢US.