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Hausse du salaire minimum

Radio-Canada

La rémunération minimum passera de 7,60 $ à 7,75 $ l'heure à partir du 1er mai. Quant au taux applicable aux salariés recevant un pourboire, il passera de 6,85 $ à 7 $ l'heure.

Le salaire minimum au Québec passera de 7,60 $ l'heure à 7,75 $ à compter du 1er mai, qui coïncide avec la Journée internationale des travailleurs.

Le ministre du Travail Laurent Lessard en a fait l'annonce mercredi.

Pour les salariés recevant un pourboire, le taux horaire passera de 6,85 $ à 7,00 $. Quant au taux applicable dans certains secteurs de l'industrie du vêtement, il passera de 8,10 $ à 8,25 $. Le gouvernement annonce aussi une augmentation du salaire des cueilleurs de fruits rémunérés selon la quantité et le type de production.

Le ministre Lessard explique que cette hausse du salaire minimum fait partie du plan d'action du gouvernement en matière de lutte contre la pauvreté. Québec consacre 2,5 milliards de dollars, sur cinq ans, à la réalisation de ce plan d'action.

Environ 118 000 travailleurs sont touchés par cette mesure, soit 3,8 % des salariés. Plus de la moitié de ces personnes sont des femmes qui travaillent dans les secteurs du commerce de détail, de l'hébergement et de la restauration.

C'est la troisième fois que le gouvernement Charest augmente le salaire minimum depuis son arrivée au pouvoir, il y a trois ans.

Les réactions sont mitigées

La mesure est jugée raisonnable par le côté patronal. « Face à nos compétiteurs du reste du Canada, on est dans la moyenne », estime Richard Fahey, vice-président de la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante. M. Fahey rappelle que les conditions salariales sont généralement au-dessus du salaire minimum dans la plupart des entreprises au Québec.

De leur côté, les dirigeants syndicaux et les représentants des travailleurs non syndiqués estiment que cette hausse du salaire minimum est grandement insuffisante.

Le président de la FTQ, Henri Massé, affirme que le gouvernement aurait « pu y aller pour une trentaine de cents au moins ».

« Le gouvernement donne d'une main pour reprendre de l'autre », dit pour sa part le président de la CSQ, Réjean Parent, qui rappelle les hausses de prix dans les services de garde, le transport en commun et l'électricité.

Esther Paquette, porte-parole d'Au Bas de l'Échelle, un groupe d'éducation populaire et de défense des droits des travailleurs non syndiqués, fait valoir que l'augmentation du salaire minimum demeure inférieure au taux d'inflation. Elle rappelle qu'« entre 1997 et 2005, l'indice des prix à la consommation a augmenté de 17,8 %, tandis que le salaire minimum a augmenté de 11,7 % ».

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