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Le père de la fillette de Granby retrouvera sa liberté le 7 mai

Des peluches, des fleurs et des messages.

La fillette de Granby est morte il y a cinq ans. Son père sera libéré d'office dans les prochains jours. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Brigitte Marcoux

Cinq mois après avoir obtenu une semi-liberté, le père de la fillette de Granby a purgé les deux tiers de sa peine et se voit maintenant accorder une libération d'office le 7 mai prochain.

Rappelons qu'en décembre dernier, l'homme, que l'on ne peut pas nommer en raison d'une ordonnance de non-publication, s'était vu octroyer une semi-liberté. Il devait respecter plusieurs conditions et vivre en maison de transition.

Il a été incarcéré en janvier 2022 pour son rôle dans les tragiques événements qui ont ébranlé le Québec il y a cinq ans. Il avait été condamné à trois ans et demi de prison.

La décision a été rendue par la Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC) le 29 avril dernier. Radio-Canada a reçu, ce jeudi, les documents en lien avec cette décision. On peut y lire que l'homme représente un risque de récidive faible, que son niveau de motivation de réinsertion sociale est élevé et que sa dangerosité sociale est estimée à faible.

On apprend, à la lecture de la décision de la CLCC, qu'il habitera en appartement près de l'endroit où il travaille à temps plein. Il souhaite poursuivre son suivi psychologique pour terminer le programme de maintien des acquis.

Une libération d'office n'est pas une libération semi-conditionnelle. La loi prévoit que les délinquants doivent être mis en liberté, sous surveillance, par le Service correctionnel du Canada aux deux tiers de leur peine s'ils n'ont pas déjà obtenu la libération conditionnelle, peut-on lire sur le site Internet de la Commission des libérations conditionnelles du Canada.

Même s'il est libéré d'office, il doit respecter de sévères conditions, comme de ne pas se trouver dans certaines régions, ne pas entrer en contact avec plusieurs membres de sa famille et de son ex-belle famille pour leur permettre une vie de quiétude. De plus, il lui est interdit d'avoir des contacts avec des enfants de moins de 16 ans. Il doit également aviser son agent de libération conditionnelle de toute relation intime avec des femmes. Ces conditions seront en vigueur jusqu'à l'expiration complète de sa peine.

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