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Les drogues dans le collimateur d’une Première Nation en Alberta

Christopher Beausoleil, un des conseillers de la Première Nation Fort McMurray 468.

Christopher Beausoleil espère que les mesures entreprises par la Première Nation Fort McMurray 468 protégeront les enfants de la communauté des drogues.

Photo : Radio-Canada / Jamie Malbeuf

Radio-Canada

La Première Nation Fort McMurray 468, dans le nord de l'Alberta, a tenu des rencontres communautaires pour améliorer la sécurité de ses membres dans sa lutte contre les drogues illicites.

Des conseillers et des résidents de la Première Nation, située à une quarantaine de kilomètres de Fort McMurray, ont constaté une hausse des crimes contre les biens liés à l’usage de stupéfiants, notamment des vols de voitures et des entrées par effraction.

Les assemblées tenues en février et en mars voulaient recueillir les idées des résidents des quatre réserves de la communauté pour endiguer ce problème.

Selon une des conseillères, Samantha Whalen, il faut s'attaquer au dossier de la drogue avant que la situation ne devienne ingérable.

Déjà, la Nation utilise des Résolutions de conseil de bande (BCR) pour expulser de la communauté les trafiquants de drogues ainsi que les personnes qui les hébergent ou leur apportent de l'aide.

Avant 2020, la Première Nation Fort McMurray 468 avait banni deux personnes. Maintenant, indique la conseillère Samantha Whalen, le nombre d'interdictions en vigueur s’élève à une vingtaine.

Christopher Beausoleil, une autre conseiller, précise que les personnes ciblées par un BCR peuvent être remises sur le bon chemin : Nous sommes dans une position où nous pouvons être sévères avec ceux qui ne veulent pas changer, mais nous avons aussi assez d’outils pour les soutenir s’ils veulent changer.

Des appuis en santé mentale et en services à l’enfance et d’autres programmes sont offerts dans la Nation, cite le conseiller. Un programme de traitement des dépendances est financé par Ottawa.

La GRC fait partie du processus

Les BCR sont également signalés à la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et à la cour, même s’ils ne sont pas exécutoires par la police.

La police peut néanmoins prêter main-forte à la Première Nation lorsqu’elle décide d’appliquer un BCR. Elle peut ainsi assurer parfois une présence lors d'une éviction afin qu’elle se déroule dans le calme.

Le surintendant principal de la GRC à Wood Buffalo, Mark Hancock, dit également travailler avec la Première Nation pour mettre sur pied un bureau servant à développer les liens entre les deux organisations.

Selon lui, le bureau permettrait d’assurer une meilleure présence dans les plus petites communautés du sud de Wood Buffalo, même s'il n'était pas pourvu en personnel tout le temps.

Il s'agirait d'un pied-à-terre pour les quatre agents de la GRC et le caporal qui patrouillent quotidiennement dans le secteur, ajoute-t-il.

Avec les informations de Jamie Malbeuf

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