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Un accord de 100 M$ pour faciliter les prêts destinés aux infrastructures autochtones

Deux hommes en costume regardent la caméra.

Le président-directeur général de la BPNC, Bill Lomax (à gauche), et celui de la BIC, Ehren Cory (à droite), ont fait l'annonce du partenariat entre leurs banques respectives.

Photo : Banque de l'infrastructure du Canada

La Banque des Premières Nations du Canada (BNPC) et la Banque de l’infrastructure du Canada (BIC) ont conclu un accord de prêt jugé inédit d’une valeur de 100 millions de dollars dont l’objectif est de faciliter l’emprunt d’argent pour les Autochtones du pays qui souhaitent construire des infrastructures.

C’est de l’argent frais qui est maintenant disponible pour les communautés autochtones afin qu’elles puissent mener à bien leurs projets d’infrastructure comme la construction de routes, de logements, d’usines de traitement des eaux ou les raccordements aux services publics, se réjouit au bout du fil Bill Lomax, président et directeur général de la BPNC.

Membre de la Première Nation Gitxsan, en Colombie-Britannique, Bill Lomax explique qu’il sera dorénavant plus rapide et efficace pour les Premières Nations, Inuit et Métis de concrétiser leurs plans de développement économique.

Les communautés vont pouvoir avoir un accès à des prêts avantageux, abordables et souples qui auront des conséquences sur la réduction du coût du capital, précise-t-il.

En nous associant à la BIC, nous pouvons mettre à profit notre expertise en travaillant avec les communautés autochtones et appuyer de nouveaux projets d’une façon que nous n’avions jamais vue auparavant.

Une citation de Bill Lomax, président et directeur général de la Banque des Premières Nations du Canada

La révolution économique des Autochtones

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Des mobile en forme d'animaux.

Des projets à faible coût, mais essentiels pour les communautés

M. Lomax souligne d’ailleurs que ce nouvel accord est le fruit de longues discussions menées de concert avec la BIC qui prend sa source dans le projet de développement Kahkewistahaw Landing, une nouvelle réserve urbaine proche de Saskatoon, en Saskatchewan.

Les besoins des communautés sont là et elles rencontrent de nombres de difficultés en matière d’infrastructure, alors notre souhait, c’est d’accroître leur bonne santé économique d’un océan à l’autre. Tout le monde est gagnant, ajoute le président et directeur général de la BNPC, la plus importante institution financière détenue et dirigée par des Autochtones au Canada.

La BIC est quant à elle une société d’État fédérale fondée en 2017. Elle a pour mandat de soutenir financièrement de gros projets d’infrastructure – parfois de centaine de millions de dollars – générateurs de revenus par le biais de partenariat public-privé.

À ce titre, Ehren Cory, directeur général de la BIC, indique en entrevue que l’accord de prêt entre BIC et la BPNC concerne les projets plus modestes de moins de 5 millions de dollars, mais ayant une portée nationale. C’est vrai que nous travaillons habituellement avec des montants plus importants, mais l’objectif ici est surtout de répondre aux besoins d’infrastructures, parfois urgents, des communautés, note-t-il.

M. Cory déclare que le processus d’emprunt aux communautés autochtones sera en grande partie géré par la Banque des Premières Nations du Canada. Elles travailleront en premier lieu avec la BPNC pour avoir accès aux financements. L’accord demeure une coopération et nous serons bien sûr présents pour évaluer la faisabilité des dossiers.

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