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archives des reportages
Des frais de buanderie illégaux

Mardi, le 9 mai 2000

Lors de l'émission du 7 décembre 1999, nous vous racontions que les résidents de 200 centres d'accueil se faisaient imposer des frais pour un service qui devait être gratuit : le lavage des vêtements. De l'argent pris à même les 150 dollars par mois qu'on leur verse pour leurs dépenses personnelles. Une résidente d'un centre d'accueil avait décidé de dénoncer la situation.

 

Cette bataille, qui dure depuis 1995, vient de prendre fin. Le 30 mars 1999, la Cour suprême du Canada a confirmé le jugement de la Cour d'appel : il est interdit de facturer les résidents pour le lavage de leurs vêtements. Ce jugement vient donc, du même coup, donner le feu vert au recours collectif intenté par le Conseil pour la protection des malades. Un recours qui, s'il est accordé, pourrait représenter des remboursements d'environ 18 millions de dollars.

Les usagers ou leur famille qui le désirent peuvent encore adhérer au recours collectif.

 

Une assistance annuaire peu efficace

Mardi, le 9 mai 2000

En octobre 1999, à la suite d'une plainte d'une abonnée d'une compagnie de téléphone, nous avions enquêté sur la fiabilité du service d'assistance annuaire de cette entreprise de téléphonie cellulaire. Et ce que nous avions découvert avait de quoi inquiéter les usagers : dans la majorité des cas, les usagers obtenaient un mauvais numéro de téléphone. Un service 4-1-1 qui coûtait cher aux usagers, qui payaient en fait pour les nombreuses erreurs commises par le nouveau service d'assistance annuaire.

À l'époque, la compagnie nous avaitassurés qu'elle allait améliorer son service. Nous avons donc décidé de vérifier de nouveau la fiabilité du service de la compagnie de Calgary.

Sur douze essais que nous avons effectués, il y a eu trois erreurs : ça s'améliore!

Si jamais une compagnie de téléphone vous fournit un mauvais numéro, vous pouvez rappeler la téléphoniste, signaler l'erreur et demander d'être crédité.

Un courtier qui fait des investissements douteux

Mardi, le 9 mai 2000

Lors de l'émission du 29 février 2000, nous vous présentions l'histoire d'un célèbre chorégraphe qui nous révélait que la presque totalité de ses économies de retraite avaient été emportées par les investissements douteux de son courtier.


Monsieur avait, pendant sa vie, réussi à économiser 230 000 dollars. Il avait décidé d'intenter une poursuite de 267 000 dollars contre l'employeur de son courtier.

 


Quelques semaines après la diffusion de notre reportage, la firme de courtage a offert à monsieur un règlement à l'amiable. Une entente dont le montant ne peut être divulgué mais dont monsieur se dit très satisfait.

 

Un condo plus cher que prévu

Mardi, le 9 mai 2000

En décembre 1999, les nouveaux copropriétaires d'un bâtiment rénové de fond en comble, dans l'est de Montréal, nous racontaient que leurs condos avaient coûté finalement beaucoup plus cher que prévu. Puisqu'il s'agissait d'un immeuble neuf, ils avaient droit, en vertu de la loi, au remboursement des taxes (TPS et TVQ) qu'ils avaient payées lors de l'achat de leur logement.


Or, l'acte notarié, «l'acte de vente» stipulait que les nouveaux propriétaires n'avaient jamais payé de taxes! Le ministère du Revenu refusa donc de les rembourser.

Le propriétaire de l'immeuble et le notaire étaient donc pointés du doigt : où était passé l'argent des taxes que les 15 propriétaires avaient payées?

 

Après la diffusion du reportage, Revenu Québec a institué une enquête. Le ministère pourrait cotiser de nouveau le promoteur de l'immeuble ou plutôt le syndic, car celui-ci a fait faillite. Les 15 acheteurs de condos pourront donc peut-être se voir rembourser la TPS et la TVQ.

 

Attention aux voleurs de guichet raffinés!

Mardi, le 9 mai 2000

La Facture révélait le 28 mars 2000 que six des huit institutions financières du pays ont des contrats qui ne respectent pas le Code de pratique canadien qui, depuis 1992, vous reconnaît le droit d'être remboursé totalement en cas du vol de votre carte de guichet.

Ce reportage a même soulevé une question à la Chambre des Communes à Ottawa et le ministre des Finances s'est engagé à étudier le problème.



À la suite de notre enquête, la Banque de Montréal a décidé de ne pas réclamer l'argent à sa cliente sans toutefois reconnaître que celle-ci était dans son droit.

À l'heure actuelle, seules la Banque Nationale et la CIBC respectent ouvertement le Code de pratique au sujet des cartes de débit.

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