Meubles vendus à l'encan Le cas... Une dame confie les meubles de ses parents, à un enchérisseur, ce qu'on appelle couramment, un «encanteur». Il les évalue à 4 125 $. Madame rappelle l'enchérisseur une semaine après l'encan. Celui-ci lui annonce que le 3/4 de ses meubles sont vendus et qu'il la paiera un mois plus tard.
Ce que La Facture a découvert... · Dans son bilan de faillite, l'enchérisseur a déclaré au syndic qu'il doit près de 80 000 $ à une quarantaine de créanciers et qu'il ne possède presque pas d'actifs. Quant aux meubles de ses créanciers, il n'a déclaré aucune information: «Il ne nous a pas expliqué ce qu'il avait fait avec les meubles, s'il les a vendus, donnés, ou s'ils ont été brûlés, détruits ou s'il a une police d'assurance. Nous n'avons aucune explication à ce sujet», nous indique Réjean Boudreau, du syndic de l'enchérisseur. La liste des gens qui ont acheté les meubles demeure introuvable. ·
En 15 ans, cet enchérisseur a déclaré faillite
trois fois.
Retenez ceci... · Plusieurs recours s'offrent à cette consommatrice, ce qui rend sa démarche complexe : - Elle a déposé une plainte pour vol à la police et a demandé à la GRC d'enquêter pour faillite frauduleuse; - Elle a aussi décidé de s'opposer à ce que l'enchérisseur soit libéré de sa faillite. Mais aucun de ces recours ne lui redonnera l'argent perdu. Pour ce faire, elle devra inscrire une poursuite en dommages et intérêts devant une cour civile. Journaliste
: François Sanche
Non
seulement madame n'a toujours pas reçu son argent, mais elle
ne sait toujours pas qui a ses meubles : l'enchérisseur n'a
toujours pas remis la liste des acheteurs à ses créanciers.
Cependant : · Quant à la plainte pour vol déposée par madame, elle sera entendue en cour muncipal le 3 mai 1999. Journaliste
: François Sanche
Journaliste : François Sanche
Journaliste
: François Sanche Pour en savoir plus... Le
Réseau juridique du Québec : La faillite des compagnies |
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