Sébastien Kfoury nous présente Oslo, sa nouvelle complice
L’animateur de l’émission Les poilus a invité sa labradoodle australienne de 10 mois à visiter le plateau lors du tournage de la nouvelle saison qui sera diffusée à partir de dimanche soir sur ICI Télé. Nous avons profité de l’occasion pour discuter avec lui de l’arrivée de cette sympathique boule de poil dans sa famille et des choses à savoir avant d’adopter un pitou!
Les poilus, dimanche 19 h 30
Dr Sébastien, vétérinaire, à partir du 19 juin
Ce sera une première apparition télévisuelle pour la jeune Oslo, dont le nom s'est présenté naturellement à la famille Kfoury lors d'un voyage en Norvège. Légèrement surexcitée sur le plateau des Poilus, la sympathique boule de poils prenait tout de même déjà ses aises.
Elle était déjà très bonne, elle apprend à se positionner au bon endroit! Elle s'asseyait à côté de moi quand je faisais l’ouverture de l’émission, tout de suite après elle se lançait dans le studio et elle courait après tout le monde
, précise Sébastien Kfoury. Ça rajoute un petit côté imprévu sur le plateau, ça amène de la vie aussi!
Dire au revoir à Gaïa et accueillir Oslo
Oslo s’est ajoutée à la famille de Sébastien Kfoury après le décès de Gaïa, la fidèle caniche royale qui accompagnait le vétérinaire à la maison comme à la télé depuis 13 ans.
« Gaïa, ça a été mon chien de vie. J’avais l’impression qu’à chaque fois que je voyais des caniches, je les comparais à elle. Je me suis donc dit ‘’je vais choisir une race qui a les mêmes caractéristiques de pelage et de comportement, mais qui n’est pas identique’’. J’ai donc jeté mon dévolu sur un labradoodle australien », explique-t-il.
Sébastien Kfoury décrit Oslo comme une chienne énergique, qui pourra le suivre sans difficulté dans ses activités sportives et ses sorties en plein air. Si son arrivée dans la vie de l’animateur n’effacera jamais le souvenir de Gaïa, Sébastien Kfoury n’hésite pas à affirmer que l’animal aide à combler le vide laissé par le départ de sa loyale compagne.
Qu’un autre chien soit là ou non, il y a quand même une période de recueillement inévitable lors du départ d’un animal, un moment où l'on doit accepter que l’on n’aura plus cet être vivant là dans notre vie. L’autre chien ne viendra jamais le remplacer, ce sera une personnalité complètement différente, mais ça vient remplir une partie émotive de nos vies qui est seulement comblée par un animal de compagnie.
Bien choisir son animal
Pour le vétérinaire, le choix d’un animal de compagnie n’a rien d’anodin : il faut se poser les bonnes questions avant de s’engager dans une relation qui peut durer 10, 15 ou même 20 ans.
Quelques questions à se poser avant d’adopter un animal de compagnie
Quelle est l’espérance de vie de l'animal? (Certains chiens peuvent vivre près de 20 ans!)
Quel est son profil de santé? (Est-ce que la race est porteuse de certaines maladies génétiques?)
A-t-il des particularités comportementales? (Est-il énergique? Calme? Anxieux?)
L’animal est-il compatible avec votre train de vie?
Votre situation financière permet-elle d’en prendre bien soin? (Frais de vétérinaire, assurances, entrainement... Il est recommandé d'établir un budget.)
Ce sont des questions que les gens ne se posent malheureusement pas. Ils vont souvent choisir un animal en se basant sur l’apparence physique ou sur un coup de cœur, mais ils ne se posent pas de questions sur l’espérance de vie, la santé, le comportement, et sur la compatibilité avec leur train de vie. On ne fait pas ça au niveau de nos relations humaines, de choisir quelqu’un juste par l’apparence physique, on ne devrait pas le faire non plus avec nos animaux.
De son côté, Sébastien Kfoury a d’ailleurs bien fait le tour de ces questions avant de choisir Oslo : les labradoodles australiens ont généralement un niveau d’activité compatible avec le sien, un bon bilan de santé et ils sont très réceptifs aux entraînements.
En 2013, on estimait à environ 500 000 le nombre d’animaux de compagnie abandonnés chaque année au Québec. Aujourd’hui, la province est encore considérée comme l’un des pires endroits en Amérique du Nord en ce qui concerne le nombre d’abandons, une réalité qui est aussi exacerbée par l’insécurité financière et la crise du logement.
L’animateur des Poilus encourage également les personnes qui pensent adopter un chien à se projeter à long terme avant de prendre une décision.
Est-ce que vous prévoyez d’avoir des enfants? Est-ce que ce chien-là va accepter de les avoir dans son environnement? Qu’est-ce qui va se passer quand vous serez occupés, allez-vous encore avoir le temps de le divertir? De le sortir et de faire de l’exercice avec? Allez-vous encore avoir votre chien quand votre enfant aura dix ans, est-ce que votre train de vie à ce moment-là va encore vous permettre de vous en occuper?
La stabilité financière est aussi un autre point important à considérer : l’adoption d’un chien vient avec un fardeau financier tout au long de la vie de l’animal en plus de rendre la recherche de logement plus compliquée pour les personnes en appartement.
Changer notre mentalité pour mieux adopter
Par-dessus tout, Sébastien Kfoury rappelle que l’animal est un être vivant à part entière, un membre de la famille, et qu’il faut le considérer comme tel, ce qui peut sembler évident, mais qui est loin de l’être dans notre société.
On voit trop souvent les animaux comme des biens de consommation. Ce n’est pas un bien, c’est une adoption. Il faut arrêter de dire qu’on achète un chien, on ne l’achète pas, on l’adopte. De le dire, ça vient changer notre mode de pensée. Je l’ai dit des millions de fois, mais j’ai l’impression que ça ne rentre pas encore dans la tête des gens. On dirait qu’ils prennent plus de temps à choisir leur voiture qu’à choisir leur compagnon pour les 20 prochaines années
, se désole le vétérinaire.
Une adoption responsable et réfléchie, avec un chien qui correspond à notre mode de vie, est donc avant tout la clef du succès pour profiter pleinement du bonheur unique associé aux animaux de compagnie.
Je sais que quand je reviens chez-moi, j’ai une petite bibitte qui saute dans les airs, qui est heureuse de me voir comme ça n’a pas de bon sens, mon sourire vient immédiatement même si j’ai eu une grosse journée. C’est un peu ces bonheurs-là qu’on ne peut pas avoir autrement. C’est une relation complètement différente de celle qu’on peut avoir un humain, et on dirait qu’il y a un vide sans ça
, conclut Sébastien Kfoury.