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Judo Canada aura sa « meilleure équipe jamais assemblée » à Paris, croit Valois-Fortier

Un judoka avec sa médaille d'or au cou.

Shady Elnahas

Photo : Getty Images / Alex Pantling

Radio-Canada

L’entraîneur Antoine Valois-Fortier est d’avis que la délégation canadienne qui foulera les tatamis aux Jeux de Paris, cet été, sera la meilleure de l’histoire du pays.

La barre est haute, trois ans après une récolte olympique record de deux médailles, à Tokyo. En entrevue avec Radio-Canada, l'ancien judoka n’hésite pas à abonder dans le même sens que le président de Judo Canada, Michael Tamura, qui a tenu des propos semblables ce week-end au tournoi d'Antalya, en Turquie.

[Tamura tient ces propos] avec raison, dit l’entraîneur national. On s’en va à Paris avec, selon moi, la meilleure équipe qu’on a jamais assemblée. Avec les dernières performances du groupe et celles des dernières années, on peut s’attendre à voir plusieurs de nos athlètes sur les podiums. On espère en avoir sur la plus haute marche.

Ce dernier objectif n’a jamais été atteint par un athlète canadien. Au total, sept médailles ont été obtenues par la délégation sur la plus grande scène : deux d’argent, cinq de bronze. Aux derniers JO, Jessica Klimkait, chez les moins de 57 kg, et Catherine Beauchemin-Pinard, chez les moins de 63 kg, étaient chacune montées sur la troisième marche du podium.

Elles tenteront toutes deux de défendre leur honneur – ou d’améliorer leur sort – à Paris. Klimkait sera toutefois aux prises avec le même défi qu’en 2021 : celui de devancer une autre Canadienne, Christa Deguchi, dans la course au seul laissez-passer de la délégation dans sa catégorie. Les deux athlètes dominent largement depuis le début de la période de qualification olympique, mais une seule des deux pourra se battre pour une médaille aux prochains Jeux.

Il n’y a aucun doute pour moi que ce sont les deux meilleures athlètes de leur catégorie, affirme Valois-Fortier. Qui va arriver au bout du marathon et offrir une performance le jour J? Notre objectif est de les laisser s’exprimer et c’est leur judo qui va parler pour elles.

Le choix sera effectué par Judo Canada en fonction du pointage de qualification olympique et des résultats des trois mondiaux précédant les JO, dont ceux qui auront lieu à Abou Dhabi en mai. À Antalya, vendredi, c’est Deguchi qui a enlevé les honneurs de la catégorie.

La médaille olympique est celle qui manque à son palmarès, rappelle Valois-Fortier. C’est un objectif qu’elle s’est fixé. Elle se donne tous les moyens de l’atteindre.

Une judoka en judogi, épuisée par un combat, regarde devant elle.

Christa Deguchi

Photo : Emanuele di Feliciantonio

Du côté des hommes, Valois-Fortier est le dernier médaillé olympique canadien. Il avait obtenu le bronze aux Jeux de Londres en 2012. Douze ans plus tard, Shady Elnahas ou François Gauthier-Drapeau pourraient lui succéder.

Elnahas s’est qualifié en finale des moins de 100 kg ce week-end, mais il a été contraint à l’abandon à la suite d’une blessure mineure aux côtes. Il n’a donc pu affronter le Portugais Jorge Fonseca, qui l’avait battu lors du duel pour la médaille de bronze à Tokyo.

Je lui ai dit que la revanche allait venir au moment opportun, c’est-à-dire aux prochains Jeux olympiques, raconte son entraîneur. J’en suis convaincu.

Gauthier-Drapeau est allé chercher, lui aussi, une médaille d’argent en Turquie. Valois-Fortier note une belle progression après des éliminations hâtives des tournois des moins de 81 kg à Tbilissi et à Bakou, plus tôt cette année.

(Samedi), en grande finale contre le champion olympique, il a chèrement vendu sa peau. C’était un combat très serré, observe-t-il. Je suis convaincu qu’au jour J, François va aller chercher un combat comme ça. Il y a quelques détails à peaufiner, mais assurément, il a toutes les qualités pour être sur un podium olympique cet été.

Avant, Judo Canada a dans son viseur les Championnats continentaux, du 25 au 28 avril. Puis viendront les mondiaux et les derniers tournois du grand chelem, en mai. Une étape à la fois.

Il faut se fixer des objectifs à court terme. Si on se met à penser trop tôt aux JO, on oublie toutes les étapes, toutes les journées d’entraînement, les petites choses à faire correctement pour arriver prêt à Paris. On essaie de mettre l’accent sur le processus pour se rendre là plutôt qu’à la finalité de l’événement, conclut Valois-Fortier.

Avec les informations de Philippe Crépeau

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