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Victime de son succès, le CCNB ne peut plus accepter de demandes d’étudiants étrangers

Des étudiants sont assis dans une salle de classe.

Victime de son succès, le CCNB a comblé presque toutes les places réservées aux étudiants étrangers.

Photo : Radio-Canada / Babatundé Lawani

Radio-Canada

Les places réservées aux étudiants étrangers sont déjà remplies pour la rentrée prochaine dans la plupart des programmes qu’offre le Collège communautaire du Nouveau-Brunswick.

En raison du volume élevé de demandes d’admission internationales, les places réservées à [cette] population sont remplies pour la plupart de programmes pour la session d’automne 2024,écrit le CCNB sur son site internet.

Sur les 735 places de première année toutes filières confondues disponibles réservés aux étudiants étrangers, l’institution a reçu environ 10 000 demandes d’admission au CCNB de personnes se trouvant encore à l’étranger.

Damien Ngonga.

Damien Ngonga est étudiant en première année plomberie et tuyauterie.

Photo : Radio-Canada / Mudashiru Babatunde Lawani

Certains étudiants étrangers racontent que certains de leurs amis n’ont pas pu obtenir de place.

J’ai un ami qui voudrait toujours faire la plomberie. Il a déposé une admission auprès du CCNB. Il a été mis sur une liste d’attente. Après le CCNB lui a envoyé une notification pour dire qu’Il n’y a pas assez de places, explique Damien Ngonga, étudiant en première année de plomberie.

Selon lui, si le CCNB a autant de succès auprès des étudiants étrangers, c’est notamment parce que la scolarité y est plus abordable qu’ailleurs.

Le CCNB « n'a pas la capacité d'admettre plus d'étudiants »

Le CCNB affirme avoir revu sa gestion pour éviter d'aggraver la pénurie de logement et répondre aux nouvelles exigences d’Ottawa sur l’immigration étudiante.

Par exemple, tout étudiant retenu doit désormais payer l'entièreté des frais de la première session s’il veut recevoir les lettres d’admission et les lettres d’attestation provinciale nécessaires à sa venue au Canada.

Le collège communautaire explique ne pas être en mesure d’admettre davantage d’étudiants car elle ne dispose pas d’une capacité d’accueil suffisante.

Juan Manuel Toro Lara.

Juan Manuel Toro Lara est directeur de la gestion intégrée des inscriptions et registraire au CCNB.

Photo : Radio-Canada / Ian Noël

Ce n'est pas juste la capacité de logement. Il y a également la capacité de faire les stages dans les régions, d’offrir un environnement sécuritaire pour suivre une formation. C’est pourquoi on doit gérer de façon rigoureuse le nombre de personnes qui sont acceptées et inscrites au CCNB, explique Juan Manuel Toro Lara, directeur de la gestion intégrée des inscriptions et registraire au CCNB.

Malgré tout, à la rentrée prochaine, le collège communautaire accueillera 2 % d'étudiants étrangers de plus que l’année dernière.

D’après un reportage de Babatundé Lawani

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