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Une ex-employée de pharmacie accusée d’avoir produit plus de 200 faux profils vaccinaux

Un téléphone avec un logo du gouvernement du Québec est pointé au-dessus d'un autre téléphone avec un code QR.

Le passeport vaccinal a été en vigueur de septembre 2021 à mars 2022 au Québec.

Photo : La Presse canadienne / Graham Hughes

L'Unité permanente anticorruption (UPAC) a procédé à l’arrestation ces derniers jours de deux personnes accusées d'avoir produit et rendu disponibles de fausses preuves vaccinales.

Sumaya Saïd Ugas, une ex-employée d'une pharmacie de Dollard-des-Ormeaux, et son complice, Robert Anand Ramdass, ont été arrêtés au début du mois d’avril, indique l'UPAC.

Selon les informations obtenues par Radio-Canada, ils auraient créé plus de 200 fausses preuves vaccinales.

Le mandat d’arrestation indique que Mme Ugas et M. Ramdass auraient produit des profils vaccinaux, les sachant faux, avec l’intention d'engager le gouvernement du Québec, en lui faisant croire que ces documents étaient authentiques.

Les faux documents auraient été transmis, vendus [...] ou rendus accessibles à plusieurs personnes sachant qu’une infraction serait commise.

Ces événements se seraient déroulés entre août 2021 et janvier 2022.

Dans la pharmacie de l'ouest de Montréal où elle travaillait, Mme Ugas avait accès au système informatique pour entrer les preuves vaccinales.

M. Ramdass fait également face à deux accusations d'omission et de défaut de se conformer à une ordonnance. Il a un casier judiciaire, notamment pour voies de fait.

L'application VaxiCode.

L'application VaxiCode servait à présenter une preuve de vaccination dans certains endroits publics.

Photo : Radio-Canada

Travaux communautaires et radiation pour une ex-sage-femme

Par ailleurs, un autre dossier de fausses preuves vaccinales, celui de Janie Lacas, a connu son dénouement le 28 mars dernier au palais de justice de Joliette.

Mme Lacas a été déclarée coupable de production de faux documents et condamnée à une absolution conditionnelle de 24 mois, à une probation et à un suivi probatoire de 18 mois ainsi qu'à 100 heures de travaux communautaires à faire dans un délai de 12 mois.

Sage-femme de profession, Janie Lacas avait dit regretter ses gestes. Mon histoire est tellement banale! En plus, tout ce que j'ai fait, c'était pour aider trois personnes. Je ne suis pas anti-COVID machin complotiste ou autre, et les personnes pour qui je l'ai fait non plus, avait-elle déclaré. Mme Lacas a été radiée du tableau de l'Ordre des sages-femmes du Québec pour une période de 14 mois.

À ce jour, plus de 350 lanceurs d’alerte ont permis à l’UPAC de délivrer près de 500 constats d’infractions pénales en plus de 10 mises en accusation criminelles, indiquait récemment l'UPAC dans son bilan de l’opération.

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