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    • Une femme crie, les bras en l'air,

      PHOTO : Getty Images / Agence France-Presse

      International

      Israël intensifie la pression sur la ville de Rafah

      Selon les États-Unis, une intervention d'ampleur à Rafah risquerait de créer « le chaos » et « l'anarchie ».

    • Une épaisse volute de fumée s'échappe d'un quartier de Rafah, au milieu d'immeubles, à proximité d'un pylône électrique.

      PHOTO : Getty Images / - AFP

      Les frappes aériennes et les opérations au sol meurtrières ne dérougissent pas dans la bande de Gaza, plus de sept mois après le début des combats entre Israël et le Hamas. Tous les yeux sont désormais rivés sur Rafah, ville du sud où l’État hébreu menace de lancer une opération terrestre d'ampleur depuis maintenant une semaine.

    • Pourquoi cibler Rafah?

      Une femme et un garçon marchent avec leurs affaires devant des clôtures barbelées,

      PHOTO : Getty Images / Agence France-Presse

      Lundi dernier, les forces armées israéliennes ont diffusé des avis d'évacuation pour l'est de Rafah en précisant que cette zone est « le théâtre d'activités terroristes du Hamas ». Depuis, l'armée mène des « raids ciblés » dans l'est de Rafah, où « dix terroristes du Hamas ont été éliminés ».

    • 300 000

      C’est le nombre d’habitants qui ont quitté Rafah depuis les avis d'évacuation diffusés par l'armée israélienne. Cette situation est dénoncée par l'ONU, qui constate que les villes censées accueillir les déplacés sont déjà « réduites en ruines » et que la zone humanitaire désignée par Israël est un désert dépourvu d’infrastructures et de lieux d’hébergement.

    • Des enfants tendent des bols.

      PHOTO : Getty Images / Agence France-Presse

      En cas d'attaque élargie sur Rafah, la communauté internationale craint un carnage parmi les civils. Depuis le 7 octobre, date du début des hostilités, 1,4 million de Gazaouis – près des trois quarts des résidents de la bande de Gaza – se sont réfugiés à Rafah, ville désormais menacée de famine.

    • Antony Blinken marche.

      L’utilité d’une attaque sur Rafah est aussi remise en question par des alliés d’Israël, à commencer par les États-Unis, qui ont encouragé l’État hébreu à renoncer à y mener une opération terrestre.

      PHOTO : Getty Images / BENOIT TESSIER / AFP

    • « Il restera toujours des milliers de membres armés du Hamas, même avec une intervention à Rafah. [...] Nous avons vu le Hamas revenir dans les zones qu’Israël a libérées dans le nord, même à Khan Younès. »

      ANTONY BLINKEN

      Secrétaire d'État américain

    • 35 034

      C’est le nombre de personnes qui ont perdu la vie dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre. Il s’agit en majorité de civils, a précisé dimanche le ministère de la Santé du Hamas. En Israël, l’attaque de ce groupe islamiste le 7 octobre a entraîné la mort de 1170 personnes.

    • Un bébé tient le doigt de sa mère.

      PHOTO : Getty Images / damircudic

      Société

      Le nombre des naissances a (encore) baissé au Québec en 2023

      Il atteint même le plus bas niveau depuis 2005.

    • 77 950

      C’est le nombre de bébés qui sont nés au Québec en 2023, selon l’Institut de la statistique du Québec (ISQ). On parle ainsi d’une moyenne de 1,3 enfant par femme. Il s’agit d’une baisse de 3 % par rapport aux naissances enregistrées en 2022, chiffrées à 8  700.

    • « On se trouve au deuxième niveau le plus bas jamais enregistré au Québec après celui qu’on avait observé en 1987. »

      FRÉDÉRIC FLEURY-PAYEUR

      Démographe à l'Institut de la statistique du Québec

      Une mère avec son enfant.

      PHOTO : Getty Images / Sean Gallup

    • Parmi les raisons qui poussent les gens à faire de moins en moins d’enfants :

      • La hausse du coût de la vie
      • Les préoccupations liées à l’environnement
      • L’accès restreint à la propriété
      • La baisse du désir d’avoir des enfants
    • 31,3

      C’est l’âge moyen des femmes qui ont eu des enfants en 2023, comparativement à 34 ans pour les hommes. À titre comparatif, les femmes qui ont eu des enfants en 1976 avaient en moyenne 27,3 ans et les hommes, eux, avaient en moyenne 30,3 ans.

    • Plus de bébés au Québec

      • Malgré une constante baisse du nombre de naissances, le Québec demeure en tête de liste des statistiques liées à la fécondité au Canada, selon les données de 2022.
      • Son indice de fécondité en 2022, soit 1,48 enfant par femme, dépasse notamment celui de l’Alberta (1,45 enfant par femme), l’Ontario (1,27 enfant par femme) et de la Colombie-Britannique (1,11).
      • Les données pour 2023 ne sont pas encore disponibles pour l'ensemble des provinces canadiennes.
    • Science

      Un astéroïde près de la Terre serait un fragment de Lune

      Illustration de l’astéroïde Kamo‘oalewa

      PHOTO : Université de l'Arizona / Addy Graham

    • Le cratère Giordano Bruno

      Des scientifiques qui cherchent à connaître l’origine de l’astéroïde Kamo‘oalewa, découvert en 2016, croient qu’il s’agit d’un morceau de la Lune éjecté, qui a formé le cratère Giordano Bruno.

      PHOTO : NASA / ESA/STScI

    • Vue du cratère lunaire Giordano Bruno.

      PHOTO : NASA / NASA/Goddard/Arizona State University

      Le cratère Giordano Bruno est l’un des sites les plus célèbres de la Lune, situé à l’extrémité de sa face cachée. Il a été formé lors d’une collision avec un astéroïde. Sa création pourrait correspondre à l’observation, rapportée par cinq moines en 1178, d’un puissant flash lumineux sur la Lune.

    • Pourquoi s’intéresser à Kamo‘oalewa?

      • Il est détectable de la Terre, même s’il ne mesure que 30 mètres de diamètre.
      • Il tourne rapidement sur lui-même, en 28 minutes.
      • C’est un quasi-satellite de la Terre (il tourne autour du Soleil et reste constamment à proximité de la Terre).
      • Les astéroïdes sont des sources d’informations privilégiées pour mieux comprendre comment s’est formé notre système solaire.
    • « En allant étudier les astéroïdes, on remonte le temps et on remonte aux ingrédients qui ont permis de fabriquer les planètes. Si notre système solaire était un gâteau, les astéroïdes nous donnent la composition d’origine de celui-ci pour faire la meilleure recette. »

      PATRICK MICHEL

      Astrophysicien et directeur de recherche au CNRS

    • PHOTO : NASA

      La plupart des astéroïdes qui croisent la trajectoire de la Terre proviennent d’une région qui se situe entre Mars et Jupiter, qui s’appelle la ceinture des astéroïdes. Mais des observations de télescopes et des modélisations récentes suggèrent que Kamo‘oalewa serait plutôt d’origine lunaire.

    • Des travailleurs de l'agence spatiale chinoise fixent un écran où l'on voit une image de sonde et la Lune.

      PHOTO : Associated Press / Xinhua/Jin Liwang

      Les astrophysiciens auront la chance de pouvoir tenter de confirmer leur théorie, puisque la sonde chinoise Tianwen-2 doit explorer l’astéroïde en 2025 et récolter des échantillons de sol.

    • Il dribble avec le ballon.
      Sports

      Messi fait courir les foules à Montréal

      PHOTO : usa today sports via reuters con / David Kirouac

    • Deux joueurs tentent de l'arrêter.

      PHOTO : The Canadian Press / Graham Hughes

      La venue à Montréal de Lionel Messi, l'un des plus grands joueurs de soccer du monde, était très attendue, cette fin de semaine. L’Argentin était au Canada pour la première fois comme membre de l’Inter Miami pour jouer au Stade Saputo contre le CF Montréal, samedi soir. Ce match de gala a donné lieu à un spectacle sportif, avec Messi au centre de l’attention.

    • 3-2

      C'est la marque par laquelle l'Inter Miami s'est imposé. Lionel Messi a touché le ballon dès la deuxième minute, mais n’a marqué aucun but et n’a fait aucune passe décisive. Malgré cela, la foule a scandé son nom tout au long du match dans un Stade Saputo comble.

    • « Je comprends pourquoi les gens encourageaient Messi. Mais comme entraîneur-chef, entendre mon stade s’emballer pour l’autre gars pendant que mon club perd, c’est difficile. »

      LAURENT COURTOIS

      Entraîneur-chef du CF Montréal

    • Accueil triomphal

      Ils marchent vers le stade.

      PHOTO : usa today sports via reuters con / Eric Bolte

      Dès son arrivée dans la métropole, vendredi soir, Messi a reçu un accueil triomphal. De nombreux supporteurs se sont rassemblés devant l’hôtel Ritz-Carlton, où il logeait. Certains ont attendu plus de 10 heures pour tenter d’apercevoir le joueur le plus titré de l'histoire. Même scène samedi après-midi, près du Stade Saputo, où des centaines de personnes se sont entassées sur les trottoirs dans l’espoir de saluer la star aux huit Ballon d'Or.

    • 450 $

      C’était le prix d’un billet pour assister au match de l’Inter Miami contre le CF Montréal, soit 15 fois plus que le tarif habituel. Et c’est sans parler des prix de revente. Certains partisans ont déboursé jusqu’à 11 500$. Cette hausse tarifaire a été critiquée par des partisans et des organisations sportives.

    • Il sourit et court en étendant les bras pour célébrer un but.

      Vous souhaitiez voir jouer la légende du soccer, mais n’avez pas réussi à mettre la main sur un de ces précieux billets? Tout n’est pas perdu, car il sera encore avec l’Inter Miami la saison prochaine.

      PHOTO : Reuters / Eric Hartline-USA TODAY Sports

    • Nemo, sur scène, salue la foule.
      International

      La Suisse remporte l’Eurovision, après une édition tendue

      PHOTO : Getty Images / JESSICA GOW / TT NEWS AGENCY / AFP

    • L'artiste Nemo se produit sur scène.

      PHOTO : Getty Images / Martin Sylvest Andersen

      Avec sa chanson The Code, l'artiste Nemo de la Suisse a remporté samedi l’Eurovision, l'événement culturel le plus regardé dans le monde. Vingt-six pays s'affrontaient lors de cette grande finale à Malmö, en Suède. En marge de ce triomphe, on se souviendra de cette 68e édition du concours musical pour la controverse qui a entouré la participation d'Israël.

    • La guerre à Gaza divise

      Eden Golan sur scène, brandissant un drapeau israélien.

      PHOTO : AFP / Getty Images/Andreas Hillergren

      La chanteuse israélienne Eden Golan a accédé à la finale de l’Eurovision avec sa chanson Hurricane, au grand dam de manifestants propalestiniens qui demandaient son exclusion du concours. Les organisateurs de l’Eurovision lui ont plutôt demandé de changer le titre et les paroles originales de la chanson, qui semblaient faire allusion à l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre.

    • Deux poids, deux mesures?

      Les membres du groupe sur scène avec un drapeau ukrainien

      PHOTO : Getty Images / MARCO BERTORELLO / AFP

      Officiellement apolitique, l'Eurovision avait pourtant exclu la Russie du concours en 2022 après son invasion de l’ Ukraine. C’est d'ailleurs un groupe ukrainien qui avait décroché la victoire cette année-là. La comparaison n’a pas manqué d’être soulevée par ceux qui s’opposent à la participation d’Israël.

    • Une foule de manifestants devant des policiers.

      PHOTO : Getty Images / JOHAN NILSSON / AFP

      Au cours des derniers jours, des milliers de manifestants ont pris d’assaut les rues de Malmö, appelant au boycottage et brandissant des drapeaux palestiniens. « L'Eurovision unie par le génocide », ont-ils scandé en référence au slogan officiel du concours, « Unis par la musique ». Par crainte de débordements, des renforts policiers sont venus de toute la Suède ainsi que du Danemark et de la Norvège.

    • D’une controverse à l’autre

      Joost Klein sur scène.

      PHOTO : Getty Images / TOBIAS SCHWARZ / AFP

      Samedi midi, les organisateurs ont par ailleurs annoncé l'exclusion du participant néerlandais, Joost Klein, après le dépôt d'une plainte par une membre de l'équipe de production. Une enquête policière est en cours. En coulisses jeudi soir, le chanteur aurait fait un « mouvement menaçant » vers une caméraman, lui indiquant à plusieurs reprises qu'il ne souhaitait pas être filmé.

    • Environnement

      La saison des feux de forêt se fait sentir dans l’Ouest

      De la fumée se dégage d'un feu de forêt.

      PHOTO : Fournie par le Comté de Grande Prairie/Facebook

      Des milliers de personnes ont été évacuées en Colombie-Britannique.

    • Plusieurs provinces et territoires touchés

      Des incendies de forêt font rage dans le nord-est de la Colombie-Britannique, dans les Territoires du Nord-Ouest (T.N.-O.) ainsi que dans le nord de l'Alberta. Des milliers de personnes ont été évacuées, tandis que d’autres se tiennent prêtes à quitter leur domicile. Plusieurs feux sont aussi actifs en Saskatchewan et au Manitoba, mais n'y menacent pas les communautés pour le moment.

    • 3000

      C’est le nombre de personnes qui ont dû fuir Fort Nelson, en Colombie-Britannique. Les habitants ont reçu l'ordre d'évacuer la municipalité et de se diriger vers le sud, vendredi soir, alors qu'un incendie de forêt à croissance rapide s'approchait de la ville.

    • De la fumée est visible près de Fort Nelson.

      PHOTO : Fournie par Angela Klondike

      Le service d'extinction des feux de forêt de la province a déclaré que cet incendie, qui couvre plus de 800 hectares, était « très visible » de Fort Nelson et constituait « une menace immédiate pour la vie, la santé et les biens ».

    • Alertes d’évacuation

      Dans les T.N.-O., à Fort Liard, et en Alberta, à Fort McMurray, les autorités ont demandé aux habitants de se tenir prêts à quitter leur municipalité, dont les brasiers se rapprochent. Une partie d’une autre communauté albertaine, Grande Prairie, a déjà dû être évacuée.

    • Un feu de forêt est de la fumée.

      PHOTO : Fournie par Alberta Wildfire

      Un feu de forêt qui se trouve à moins de 16 km de Fort McMurray couvre une superficie de 1000 hectares, selon la dernière mise à jour des autorités albertaines. En 2016, un feu surnommé « la Bête » avait forcé l'évacuation de 90 000 résidents de Fort McMurray avant d’y causer des dommages évalués à une dizaine de milliards de dollars.

    • Pannes de réseau

      Les feux ont aussi endommagé de nombreuses infrastructures de télécommunications. Des pannes touchent les connexions à Internet et le réseau de téléphonie résidentielle et cellulaire dans le nord de la Colombie-Britannique, dans une partie des T.N.-O. ainsi qu’au Yukon. L’accès au service 911 dans ces régions a également été compromis.

    • Une photo des aurores boréales du 10 mai 2024, un ciel rempli de couleurs dans une ville néo-brunswickoise.

      PHOTO : Gracieuseté de Arrul Kanan

      Environnement

      Une nuit exceptionnelle pour observer les aurores boréales

    • Aurores boréales

      Une explosion à la surface du Soleil a provoqué une tempête « extrême », ce qui a entraîné l’apparition d’aurores visibles vendredi soir de l'Amérique du Nord à la Nouvelle-Zélande. Un spectacle habituellement réservé aux habitants du Grand Nord.

      PHOTO : @antonin_albert / Vichy, France

    • Image du Soleil. Un point lumineux sur fond noir.

      Il s’agit d’une tempête géomagnétique de niveau 5, soit le niveau maximum sur l’échelle utilisée, selon l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA). C’est la première tempête de cette intensité depuis 2003.

      PHOTO : NASA/SDO/AIA/LMSAL

    • Des personnes photographient le ciel.

      De nombreux internautes ont partagé sur les réseaux sociaux leurs clichés et vidéos du phénomène, montrant des cieux roses, mauves, jaunes et verts.

      PHOTO : Getty Images / Ian Forsyth

    • Une aurore boréale.

      Les aurores se produisent lorsque du gaz chaud (plasma), éjecté par le Soleil lors d’éruptions, atteint la Terre et son champ magnétique. Les particules solaires, qui pénètrent dans l’atmosphère terrestre, provoquent ces lueurs dansantes dans le ciel.

      PHOTO : Radio-Canada / John Sébastien Naïs

    • Photographie du soleil

      Voici la tache solaire (en bas à droite) responsable de la tempête. Quinze fois plus grosse que la Terre, elle mesure 200 000 kilomètres de long.

      PHOTO : Getty Images / Josh Edelson

    • Trois personnes admirent le ciel mauve et vert.

      PHOTO : Radio-Canada / Jean-François Deschênes

    • Aurores boréales : vue d'un avion

      Les tempêtes géomagnétiques peuvent perturber les réseaux électriques, les communications, telles que les GPS et les réseaux Internet, et la navigation des satellites.

      PHOTO : Yvette Cendes / Détroit, États-Unis

    • Aurores boréales

      La tempête devrait se poursuivre cette fin de semaine, avec l’arrivée d’éjections de plasma solaire supplémentaires, a précisé la NOAA.

      PHOTO : Jules Witeck / Tasmanie

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