L'hébergement pour aînés semble difficilement accessible dans les régions rurales, selon le président de l'Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées. Pierre Lynch se demande même si des aînés auraient été oubliés par le gouvernement.
Il fait référence notamment au projet de résidence pour aînés en pertes d’autonomie qui a été abandonné à Témiscaming après 7 ans de travail. Les coûts du projet ont plus que doublé. À Val-d’Or, c’est le manque de main-d’oeuvre en période estivale qui retarderait l’ouverture de la Maison des aînés et alternative.
Pierre Lynch rappelle l’importance de laisser les aînés vieillir chez eux et de tenir compte des réalités des régions.
Lorsqu’on les déracine, à un certain moment donné, ça vient créer des problèmes de santé mentale, dit-il. Ça vient créer des problèmes d’éloignement. Déménager des gens de Témiscaming pour qu’ils aillent s’héberger à Val-d’Or et à Rouyn, à deux ou quatre heures de route, ça veut dire qu’ils n'auront probablement pas de visite. C’est insensé.
Il souhaite que le gouvernement s’implique davantage financièrement pour éviter de déraciner les aînés. Pierre Lynch estime que le soutien des personnes en perte d’autonomie pour les soins à domicile accuse aussi un retard de financement.