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Le décompte est lancé pour Assassin’s Creed Shadows d’Ubisoft Québec

La sortie du jeu vidéo est prévue le 15 novembre prochain.

Un personnage armé de jeu vidéo contemple un paysage bucolique.

Les paysages bucoliques du Japon du 16e siècle sont omniprésents dans le jeu « Assassin's Creed Shadows ».

Photo : Ubisoft Québec

Six ans après avoir permis aux gens d’explorer la Grèce antique avec Assassin’s Creed Odyssey, le studio de Québec d’Ubisoft renoue avec cette série de jeux vidéo emblématique de la province pour offrir Shadows, un nouveau saut dans le temps, cette fois-ci à l’époque du Japon féodal.

L’équipe de la Vieille Capitale pilote depuis quatre ans cette vaste production internationale qui mobilise quelque 1000 personnes dans 16 studios différents d’Ubisoft.

Toutefois, ce n’est que mercredi midi que les amateurs ont eu droit à une première cinématique du jeu, dont l’histoire et l'aspect visuel promettent une immersion dans les villes de Kyoto et d'Osaka au 16e siècle.

Le pays, alors en voie de réunification, traverse une période d’intensification des conflits, marquée par de nouvelles coalitions et par des influences étrangères corrompues.

Une citation de Ubisoft Québec

Annoncé par Ubisoft en 2022, ce prochain opus de la série est très attendu, selon Nathalie Bouchard, directrice générale d’Ubisoft Québec. Les joueurs et les joueuses réclament depuis des années que ce jeu d’action et d’aventure, réputé pour ses épopées historiquement fouillées, se penche sur cette époque.

Une femme habillée de noir prend la pose, souriante.

Nathalie Bouchard, directrice générale d'Ubisoft Québec.

Photo : Ubisoft Québec

Avec la popularité de la série télé Shogun, de Disney+, et des jeux vidéo Ghost of Tsushima et Rise of the Ronin, l'empire du Soleil-Levant a la cote en ce moment dans la culture populaire.

Cet engouement ne donne pas froid aux yeux à Ubisoft Québec, qui ne craint pas d’être comparé : Ce qu’on offre est assez différent de ce qui a été fait. On met de l’avant différents éléments qui n’ont pas encore été vus sur le marché, note Charles Benoit, directeur de jeu d’Assassin’s Creed Shadows.

Une protagoniste ninja

Parmi les éléments distinctifs, le directeur de jeu souligne le choix d’avoir deux protagonistes jouables, ce qui implique deux fantaisies différentes.

Deux personnages de jeu vidéo en position de combat.

Le samouraï Yasuke et la shinobi Naoe sont les deux protagonistes du jeu « Assassin's Creed Shadows ».

Photo : Ubisoft Québec

Les joueurs et les joueuses pourront incarner notamment Yasuke, un puissant et légendaire samouraï qui a réellement existé, ce qui en fait le premier personnage historique jouable de la série Assassin’s Creed. Ça aide à avoir une perspective différente sur les événements qui se sont passés, ajoute Charles Benoit.

Le second personnage jouable est Naoe, une shinobi, le mot traditionnel pour ninja. Elle est originaire d’un petit village de campagne, dans la province d’Iga, un peu plus connu pour être [l'endroit] d’où venaient les ninjas, précise-t-il.

Deux personnages de jeu vidéo au combat dans un paysage japonais.

Les joueurs et les joueuses peuvent facilement changer de protagoniste lors d'une partie du jeu vidéo « Assassin's Creed Shadows ».

Photo : Ubisoft Québec

Si Yasuke incarne davantage l’aspect combat brutal du jeu, Naoe, elle, a de grandes capacités d’infiltration, utilisant la lumière, les bruits, les ombres et l’environnement pour éviter les personnages ennemis. Quand tu changes de personnage, tu changes la jouabilité, explique Charles Benoit.

On retrouve ainsi les deux mécaniques de jeu qui ont forgé la série Assassin’s Creed depuis sa création, en 2007, par Ubisoft Montréal. C’était important pour nous d’avoir l’aspect furtivité, avec une shinobi, surtout, qui est l’emblème de la discrétion. [Cette mécanique de jeu] est un des piliers de cette série de jeux, ajoute le directeur de jeu.

Une carte aussi vaste que réaliste

Avec Shadows, les amateurs peuvent ainsi s’attendre à un jeu de rôle, d’action et d’aventure qui s’inscrit dans la continuité d’Odysseytout en faisant évoluer la recette, insiste Charles Benoit.

Un homme habillé de noir prend la pose, les bras croisés.

Charles Benoit a travaillé sur les jeux vidéo « Black Flag », « Syndicate » et « Odyssey » de la série Assassin's Creed.

Photo : Ubisoft Québec

Si le plus récent opus d’Assassin’s Creed, Mirage, qui se déroulait dans la Ville ronde de Bagdad, était une production plus modeste, avec Shadows, l’équipe renoue avec les cartes d’envergure.

L’histoire principale, en temps, est comparable à "Odyssey". Il y a de petites quêtes qu’on peut suivre à son rythme, optionnelles ou non, et des histoires propres à chacun des protagonistes.

Une citation de Charles Benoit, directeur du jeu Assassin’s Creed Shadows

Le directeur de jeu note également un monde ouvert plus proche de la réalité que les précédents titres de la série, y compris de hautes montagnes, de paisibles sanctuaires et des villes fortifiées. Par ailleurs, l’équipe a reconstitué pour le jeu le château Azuchi, qui avait été détruit à l’époque.

Cet univers offrira également des paysages qui évolueront au fil des saisons et des conditions météorologiques, ce qui dynamise le jeu en plus de permettre de revisiter les lieux en hiver et à l’automne, précise-t-il.

Un samouraï s'attaque à un ennemi dans un jeu vidéo lors d'une journée enneigée.

Un même endroit peut être visité plus d'une fois à des saisons différentes.

Photo : Ubsioft Québec

Élan pour Québec

Avec le studio Larian à Québec, créateur du jeu acclamé mondialement Baldur’s Gate 3, ainsi que le studio Sabotage, dont le titre Sea of Stars a été décoré à de multiples reprises ces derniers mois, l’industrie du jeu vidéo vit ses heures de gloire dans la Vieille Capitale.

L’équipe d’Ubisoft Québec, dont le studio est lui aussi situé dans le quartier Saint-Roch, compte bien poursuivre sur cette lancée.

C’est certain que d’avoir un écosystème à Québec qui a une belle vitrine en ce moment, c’est une fierté, mentionne Nathalie Bouchard, directrice générale d’Ubisoft Québec, en rappelant que la communauté du jeu vidéo à Québec est tissée serré.

Ces succès n’ont toutefois pas empêché une vague de licenciements en cours depuis la fin de l’année 2023 dans l’industrie du jeu vidéo, et Québec n’a pas été épargnée : Ubisoft a notamment supprimé six postes en novembre dans ce studio. Alors que Beenox, à Québec, a licencié 29 personnes en février 2024, chez Gearbox, ce sont 17 personnes à ses studios de Montréal et de Québec qui ont perdu leur emploi en avril.

Nathalie Bouchard affirme toutefois qu'elle voit la lumière au bout du tunnel : On est dans l’excitation avec notre jeu. On a plus de perspectives de croissance en ce moment pour le studio afin de livrer la meilleure expérience de jeu.

Un personnage armé regarde en direction d'un village japonais.

L’objectif du jeu « Assassin’s Creed Shadows » est de construire son propre réseau d’espionnage à une époque où l’information est la clé.

Photo : Ubisoft Québec

L’étoile qui brille sur Québec attire également beaucoup de travailleurs et de travailleuses de l’étranger, qui représentent une personne sur quatre au studio d’Ubisoft à Québec.

Le jeu vidéo Assassin’s Creed Shadows est le premier de la série à se retrouver dès son lancement sur les consoles nouvelle génération (PS5 et Xbox Series). Le titre sera également offert sur PC à compter du 15 novembre prochain. Les amateurs peuvent s’attendre à un premier aperçu de la jouabilité du jeu en juin, selon Ubisoft.

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