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Taxe sur l’immatriculation : Marchand veut repousser la date butoir

Bruno Marchand, assis à un bureau.

Le reportage d'Olivier Lemieux

Photo : Radio-Canada / Louise Boisvert

Le maire Marchand demande plus de temps au gouvernement Legault avant de décider si une nouvelle taxe sur l’immatriculation sera perçue à Québec l’an prochain.

On attend de voir si on est capables de repousser l'échéance, a lancé Bruno Marchand lors d’une mêlée de presse mardi.

Actuellement, la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) demande aux municipalités qui souhaitent imposer une taxe sur l’immatriculation des véhicules sur leur territoire en 2025 d’adopter un règlement d’ici le 31 mai.

Or, pour respecter cette échéance, l’administration Marchand doit déposer une proposition de règlement dès mardi prochain, à l’occasion du conseil municipal.

Selon Bruno Marchand, le flou qui entoure les questions de mobilité à Québec l’empêche d’aller de l’avant pour le moment.

Ce que je veux voir, c’est comment on améliore le transport collectif à Québec. C’est impératif. Après ça, on verra où on prend l’argent.

Une citation de Bruno Marchand, maire de Québec

Depuis l’arrêt forcé du projet de tramway, l’automne dernier, c’est la Caisse de dépôt et placement du Québec qui a le mandat d’imaginer un nouveau projet structurant pour la Capitale-Nationale.

Bruno Marchand croit que cette vision doit être précisée avant d'imposer une nouvelle taxe pour financer le transport collectif.

Aujourd'hui, je ne suis pas capable de vous dire ce que ça va donner, plaide Bruno Marchand.

Financement global

Le maire de Québec rappelle aussi qu’il est primordial d’obtenir un financement stable et prévisible du gouvernement provincial afin d’assurer la pérennité des réseaux de transport collectif au sortir de la pandémie.

À ce chapitre, la ministre des Transports et de la mobilité durable, Geneviève Guilbault, a demandé aux sociétés de transport de se livrer à des audits de performance avant de fixer la future contribution de son gouvernement.

Bruno Marchand n’est pas contre la démarche, mais soutient qu’il ne peut imposer une nouvelle taxe sans avoir le portrait budgétaire complet du Réseau de transport de la Capitale (RTC).

On peut décider aujourd’hui que ça va être 10 $ comme taxe sur l’immatriculation ou 100 $, ou 200 $, mais ça n’a aucune valeur si je ne suis pas capable de dire ce que ça ajoute au budget, explique-t-il.

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