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Des parents demandent la construction d’une 3e école élémentaire francophone à Regina

Le Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP) se réjouit de l’état d’avancement de la construction de la nouvelle école francophone de Regina.

Le Collectif des parents inquiets et préoccupés estime que la construction de la deuxième école francophone qui est en cours n'est pas « une solution durable » pour résoudre le problème de surpopulation dans les écoles francophones de la ville. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Anne-Frédérique Tremblay

Le Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP) a annoncé, lundi, qu'il fait des démarches auprès du gouvernement de la Saskatchewan pour la construction d'une troisième école francophone élémentaire à Regina.

Le CPIP estime que, même si la construction d'une deuxième école est en cours à Regina, cela n'est pas une solution durable pour résoudre le problème de surpopulation dans les écoles francophones de la Saskatchewan.

Compte tenu de la situation actuelle et des anticipations qu’on voit dans les années à venir, on voit que le surpeuplement des écoles francophones [de Regina] reste d’actualité, indique Jean de Dieu Ndayahundwa, un représentant du CPIP.

La nouvelle école qui sera inaugurée en janvier 2025 est de petite taille, ça ne va pas apporter une solution au surpeuplement dans les écoles. [...] Alors, nous nous sommes dit qu’il faut faire quelque chose et il faut entamer un autre processus pour aller chercher finalement une troisième école francophone élémentaire, explique-t-il.

Selon des chiffres cités par le CPIP, le nombre total d'élèves qui fréquentent les deux écoles francophones de Regina s'élève à environ 630. Cependant, la capacité d'accueil des deux établissements est nettement inférieure à ce nombre.

Aujourd’hui, le CPIP vient d’ouvrir un nouveau chapitre pour aller revendiquer finalement une troisième école.

Une citation de Jean de Dieu Ndayahundwa, représentant du CPIP

Jean de Dieu Ndayahundwa rappelle que le CPIP est un groupe indépendant et que sa mission est de faire respecter l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés dans la capitale de la Saskatchewan .

On va entamer ce processus tout seul, précise-t-il. C’est sûr que le Conseil des écoles fransaskoises (CEF) est le gestionnaire de l'éducation en français en Saskatchewan et [est] au courant de notre démarche.

On anticipe que le CEF pourra nous soutenir comme il a fait pour aller chercher la nouvelle école qui est en construction actuellement, ajoute Jean de Dieu Ndayahundwa, tout en soulignant le fait que des membres de la communauté fransaskoise soutiennent également cette démarche.

Le représentant du Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP), Jean de Dieu Ndayahundwa, devant le chantier de la nouvelle école francophone de Regina, ;e 1er mars 2024.

Le représentant du Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP), Jean de Dieu Ndayahundwa, devant le chantier de la nouvelle école francophone de Regina. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Cory Herperger

En attendant la construction de la troisième école élémentaire, le CPIP recommande au gouvernement provincial de créer une école de transition d’ici septembre 2024 pour atténuer la surpopulation actuelle.

Pour la construction d'une nouvelle école francophone élémentaire, nous n'avons pas encore établi un calendrier comme tel. Suivant les réponses du gouvernement de la Saskatchewan, nous serons en mesure de mettre des échéances raisonnables, explique-t-il.

En mars dernier, le CPIP a retenu les services de l’Institut canadien de recherche sur les minorités linguistiques (ICRML) pour mener une étude démographique sur les francophones de Regina.

Le CPIP attend toujours les résultats de cette étude qui sera menée sur une période de deux mois. Elle lui permettra de faire des projections pour les 10 prochaines années.

Le résultat du dernier recensement de 2021 de Statistique Canada démontre qu’il y a beaucoup d'ayants droit francophones à Regina, soit plus de 3000 qui ne sont pas desservis par l’éducation en français, explique Jean de Dieu Ndayahundwa.

Comme nous l’avons toujours souligné, les ayants droit francophones de Regina ont besoin de plusieurs "Écoles de proximité" pour offrir à leurs enfants une éducation équivalente à celle de la majorité anglophone comme le stipule l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés, affirme un communiqué publié lundi par le CPIP.

Jean de Dieu Ndayahundwa note que le CPIP est prêt à s'engager dans des poursuites judiciaires, si le gouvernement de la Saskatchewan ignore cette requête.

Le recours judiciaire déposé par le CPIP en 2017 n’a pas encore été retiré, et le CPIP se réserve toujours le droit de le réactiver si le gouvernement de la Saskatchewan ne répond pas favorablement et rapidement aux revendications du CPIP, conclut Jean de Dieu Ndayahundwa.

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