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Simon Jolin-Barrette songe à revoir le fonctionnement des cours itinérantes

Simon Jolin-Barrette en mêlée de presse.

Le ministre croit qu'une part importante de la tâche des juges de la région pourrait être réduite.

Photo : Radio-Canada / Sylvain Roy Roussel

Le ministre de la Justice Simon Jolin-Barrette estime que les retards dans le système de justice en Abitibi-Témiscamingue doivent se résorber. Pour y arriver, il réfléchit à la possibilité de mieux répartir le travail à effectuer en cour itinérante dans le Nord-du-Québec entre les juges de la province.

Il estime que la situation représente une lourde charge de travail pour les juges de notre région.

Radio-Canada a appris qu’au moins trois causes criminelles ont été abandonnées à la fin de l’année 2023 en Abitibi-Témiscamingue et au moins une autre en mars dernier.

Dans un jugement rendu le 26 mars dernier à Val-d’Or, la juge de la Cour du Québec Nathalie Samson interpelle directement l’État québécois, l’invitant à s’assurer que la région de l’Abitibi-Témiscamingue bénéficie de ressources suffisantes pour que la situation s’améliore.

Simon Jolin-Barrette affirme avoir ajouté deux postes supplémentaires de juges en Abitibi-Témiscamingue pour diminuer les délais. Le processus de nomination pour l’un de ces postes a toutefois été mené par le ministre lui-même. Un autre poste est actuellement affiché, toujours à Val-d’Or. On devrait avoir les résultats du concours prochainement, précise le ministre Jolin-Barrette.

Simon Jolin-Barrette estime que les juges de l’Abitibi-Témiscamingue ont une importante tâche de travail qui pourrait être réduite, ce qui aiderait aussi à réduire les délais.

Je pense que l’Abitibi a une particularité qui est importante. Ce sont principalement les juges de l’Abitibi qui font la cour itinérante et c’est une lourde charge de travail pour eux. Il y a peut-être une question à se poser à savoir : “Est-ce que cette charge de travail devrait être mieux répartie à travers tous les juges du Québec?”, explique-t-il.

Ce qui est important, c’est que les délais respectent l’arrêt Jordan et que les justiciables puissent avoir une date de procès rapidement. Partout au Québec, on a des enjeux, mais c’est particulièrement vrai en Abitibi et on travaille là-dessus, ajoute le ministre.

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