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Trois-Rivières plus abordable qu’ailleurs, selon une nouvelle étude

Plusieurs piétons se promène sur la rue des Forges au centre-ville de Trois-Rivières à l'arrivée des journées chaudes du printemps

Parmi les localités étudiées, Trois-Rivières est celle où l'on peut vivre dignement avec le moins grand revenu. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Jean-François Fortier

Il faut des revenus situés entre 30 000 $ et 73 000 $ par année pour vivre hors de la pauvreté à Trois-Rivières, selon une étude dévoilée lundi par l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS). Parmi les sept localités examinées, Trois-Rivières est la plus abordable.

Le revenu viable pour une personne seule est de 30 220 $ à Trois-Rivières, de 43 418 $ pour un parent avec un enfant en centre de la petite enfance (CPE) et de 72 847 $ pour deux adultes avec deux enfants en CPE, selon l’IRIS.

Le revenu viable est l’équivalent du revenu après impôt nécessaire pour un panier de biens et de services qui permet une vie hors de la pauvreté, précise l’IRIS.

Dans ces sept municipalités, le revenu viable a augmenté davantage que le taux d’inflation, selon l’étude. Dans toutes les situations examinées pour le revenu viable, la variation du coût de ce panier entre 2023 et 2024 est plus élevée que le taux général d’inflation mesuré par l’indice des prix à la consommation (IPC) applicable pour la localité étudiée, écrivent les chercheurs dans l’étude intitulée Sortir de la pauvreté dans un contexte de crise du logement.

Un salaire minimum insuffisant?

Le 1er mai, le salaire augmentera de 50 cents pour atteindre 15,75 $. Selon l’étude, cela ne permettra toujours pas d'éviter une situation de pauvreté.

Afin d’avoir un revenu qui permet de vivre hors de la pauvreté, une personne seule qui travaille à temps plein doit avoir un salaire horaire de 20 $ à Trois-Rivières.

C’est décourageant pour les gens qui vont travailler tous les jours et qui n’ont pas les ressources financières nécessaires pour avoir une vie comme les gens de la classe moyenne.

Une citation de Sylvie Tardif, coordonnatrice générale de COMSEP

On a tendance à croire qu’il suffit de travailler pour sortir de la pauvreté, mais notre économie crée une catégorie de travailleuses et de travailleurs pauvres qui, même s’ils travaillent 50 heures par semaine, peinent à répondre à leurs besoins, a déploré la chercheuse Eve-Lyne Couturier, par voie de communiqué.

Le fait que Trois-Rivières ait le revenu viable le plus bas est indicateur d'une pauvreté sous-jacente qui existe encore en importance en Mauricie, selon le professeur au département de finance et économique de l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), Frédéric Laurin.

Il affirme qu'au niveau du revenu disponible, du salaire horaire et du taux de pauvreté, la Mauricie se classe au dernier rang des régions administratives du Québec.

C'est ce qui fait que la demande est plus faible et quand la demande est plus faible, les prix sont plus faibles, explique-t-il.

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