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Des survivants de la rafle des années 1960 se rassemblent à Winnipeg

Leticia Racine.

Leticia Racine est une survivante de la rafle des années 1960.

Photo : CBC/Kevin Nepitabo

Radio-Canada

Des centaines de survivants de la rafle des années 1960 venant de partout au Canada et des États-Unis se sont rencontrés à Winnipeg dimanche.

Ils ont participé à une conférence organisée par l’Organisation des chefs du sud du Manitoba et l’organisme Anish Corporation qui promeut la santé, le bien-être et le soutien émotionnel chez les Autochtones.

Leticia Racine fait partie des survivants qui ont assisté à cette rencontre.

Elle est née en 1976 à Portage la Prairie et elle avait été placée dans une famille d’accueil six semaines après sa naissance.

Leticia Racine raconte qu’à l’âge de 6 mois, elle avait été placée dans six familles d’accueil.

Quelques années plus tard, elle s’est retrouvée au centre d’une bataille juridique entre sa famille biologique, des parents nourriciers et la Première Nation de Long Plain, après qu’une des familles d’accueil ait tenté de l’adopter.

En 1983, la Cour suprême du Canada avait tranché en faveur de ses parents adoptifs.

Leticia Racine affirme qu’elle ressentait souvent un manque d’appartenance et qu’elle se posait beaucoup de questions à propos de son identité en grandissant. Au début de la vingtaine, elle a renoué avec la communauté dans laquelle elle était née.

Ce n’est qu’en renouant avec ma communauté que j’ai commencé à avoir des réponses à mes questions.

Une citation de Leticia Racine, survivante de la rafle des années 1960

Angie Hutchinson est la responsable d’un programme de guérison pour l’Organisation des chefs du sud du Manitoba.

Elle affirme que cet événement permet non seulement aux survivants de se rassembler pour trouver la guérison, mais que cela aide aussi à mettre en lumière l’impact que la rafle des années 1960 a eu sur les familles et les communautés.

Certaines personnes savent c’est quoi la rafle, mais elles ne comprennent pas toujours l’impact d’être arraché à leurs familles, à leurs cultures et à leurs langues, affirme Angie Hutchinson.

La directrice générale d’Anish Corporation, Eva Wilson Fontaine, est aussi une occasion de permettre aux gens de mieux comprendre certaines pratiques autochtones.

C’est comme un retour à la maison, on reconnaît que ces enfants ont été arrachés à leurs familles et qu’ils n’avaient pas eu d’autres choix.

Une citation de Eva Wilson Fontaine, directrice générale d’Anish Corporation

Il est important que toutes ces personnes adoptées sachent qui elles sont et d’où elles viennent, indique-t-elle.

La conférence se poursuit lundi.

Avec les informations de Gavin Axelrod

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