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Pornographie juvénile : un ex-directeur d’école de Sherbrooke plaide coupable

Le palais de justice de Sherbrooke.

Jean Brousseau a plaidé coupable au palais de justice de Sherbrooke de crimes à caractère sexuel.

Photo : Radio-Canada / Tamara Garneau

Accusé de divers crimes à caractère sexuel, Jean Brousseau a réglé ses comptes avec la justice mercredi matin au palais de justice de Sherbrooke. Il a plaidé coupable d'accusations en matière de pornographie juvénile et de non-respect de ses conditions de remise en liberté.

Il a comparu du Centre de détention de Sherbrooke par visioconférence.

Jean Brousseau a écopé de 42 mois de prison. Son nom sera inscrit au Registre des délinquants sexuels pour une période de 20 ans. Le juge Benoît Gagnon a suivi la suggestion commune des avocats de la défense et de la Couronne.

L'homme de 68 ans, un ancien directeur d'une école primaire de Sherbrooke, avait été arrêté en janvier dernier pour non-respect de ses conditions de remise en liberté. La Sûreté du Québec avait saisi du matériel informatique à son domicile. L'homme se servait toujours de réseaux sociaux alors qu'il en avait l'interdiction. Il utilisait le pseudonyme Louis Brousse, donc possiblement qu'il aurait eu des contacts avec d'autres personnes d'âge mineur, avait alors expliqué le porte-parole de la Sûreté du Québec, Louis-Philippe Ruel.

Il avait été arrêté dans un premier temps à l'automne 2022 dans une affaire de pornographie juvénile. Jean Brousseau avait été remis en liberté à condition de ne plus utiliser Internet. En février dernier, des informations du public ont amené des enquêteurs de la Sûreté du Québec à procéder à une opération d'infiltration afin d'entrer en contact avec lui sur son faux profil Facebook. C'est ce qui a mené à son arrestation.

Les policiers ont retrouvé plus de 100 000 fichiers à analyser dans son ordinateur. Les enquêteurs en ont analysé un peu plus de 30 000 qui se sont révélés être de la pornographie juvénile.

Regrets

Lorsque le juge Gagnon lui a offert de prendre la parole, il a dit regretter énormément ce qui s'est passé. Je reconnais ce que j'ai fait, en tout cas, ce dont je me souviens. Je sais que je dois payer une dette à la société. Je vais le faire, en espérant que je pourrai sortir un moment donné étant donné ma santé, a-t-il dit.

Par la suite, le juge a rappelé que Jean Brousseau avait un statut social important dans la société, car il était directeur d'école. Vous étiez aux premières loges de ce que ça peut causer comme impact sur les enfants. De la pornographie juvénile, ce sont des agressions sexuelles. Pourquoi est-ce créé? Parce qu'il y a de la demande. C'est un mal que l'on doit éradiquer dans notre société, a-t-il dit d'un ton dur.

Est-ce qu'on peut laisser les enfants tranquilles? Ce ne sont pas des partenaires sexuels pour des adultes. Votre responsabilité est grande.

Une citation de Le juge Benoît Gagnon

Le contenu du cellulaire et de l'ordinateur de Jean Brousseau qui ont été saisis est toujours en cours d'analyse. De nouvelles accusations pourraient s'ajouter à son dossier.

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