PHOTO : Chloé Charbonnier
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Aujourd’hui, en bref
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Aujourd’hui, en bref
Les brèves sont d’abord conçues pour être consultées à partir de l’appli RC Info.Voici un aperçu des brèves les plus récentes.
- Arts
L'autrice et sociologue québécoise Caroline Dawson est décédée à l'âge de 45 ans à la suite d'un cancer des os, maladie dont elle souffrait depuis plusieurs années.
PHOTO : Radio-Canada / Jean-Baptiste Demouy
« Après une journée douce au cours de laquelle les membres de sa famille et quelques ami·es ont pu faire leurs adieux et se rassembler, Caroline est partie tranquillement, [dimanche] soir, auprès de son amoureux. »
MESSAGE DE LA FAMILLE PUBLIÉ SUR FACEBOOK
PHOTO : Radio-Canada / LisaMarie Noël
Née au Chili en 1979, Caroline Dawson a fui le régime d’Augusto Pinochet avec ses parents et ses deux frères. La famille Dawson a élu domicile au Québec en 1986.
PHOTO : Radio-Canada
Titulaire d’une maîtrise en sociologie de l’Université de Montréal, elle a publié en 2020 Là où je me terre, roman d’autofiction traitant d’immigration et de chocs culturels. L'ouvrage a connu un succès retentissant, remportant notamment le Prix littéraire des collégiens.
Ses autres publications :
- Le recueil de poésie Ce qui est tu, paru en 2023
- Le livre pour enfants Partir de loin, 2024
PHOTO : Radio-Canada / Martin Ouellet
Malgré sa maladie, Caroline Dawson a été collaboratrice ces dernières années sur ICI PREMIÈRE, aux émissions Pénélope et Il restera toujours la culture. Radio-Canada a d'ailleurs annoncé la création du prix Caroline Dawson, qui récompensera dès l'automne prochain un écrivain émergent issu de l’immigration.
« Femme inspirante, son grand talent nous a marqués. Son décès est une immense perte pour la littérature québécoise. »
PASCALE ST-ONGE
Ministre du Patrimoine canadien, sur X
- Politique
Le Canada présente un plan contre les vols de voitures
PHOTO : Radio-Canada / Clara Pasieka
PHOTO : La Presse canadienne / Cole Burston
Plusieurs ministres fédéraux, dont la vice-première ministre, Chrystia Freeland, ont présenté lundi les grandes lignes d’un nouveau plan fédéral pour freiner les vols de voitures. Cette stratégie, qui devra être approuvée par le Parlement, prend forme un peu plus de trois mois après la tenue d’un sommet national et l'annonce d'investissements de 28 millions $.
Le gouvernement imposera des peines plus sévères pour :
- Les vols violents
- Les vols impliquant le crime organisé et le blanchiment d’argent
- Les contrevenants entraînant des jeunes dans leurs crimes
PHOTO : Police régionale de Peel
Autre mesure précédemment annoncée : Ottawa veut modifier la Loi sur la radiocommunication pour « réglementer » les dispositifs qui permettent de cloner les clés électroniques. De nouvelles sanctions s’appliqueront aussi pour « la possession et la distribution de dispositifs facilitant le vol de véhicules ».
Plus d’échange d’information
PHOTO : Radio-Canada / Simon-Marc Charron
Ottawa souhaite aussi améliorer sa communication avec les autorités policières et douanières du territoire. Une meilleure communication permettrait notamment de faciliter les enquêtes et de pouvoir mieux intercepter les voitures volées avant qu’elles ne quittent le pays.
D’autres mesures pour intercepter les voitures volées :
- L’ajout de ressources à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC)
- L'intégration de « nouveaux outils de ciblage » pour repérer les conteneurs utilisés par les trafiquants de voitures
« Le Plan d’action national que nous rendons public aujourd’hui envoie un message clair – notre gouvernement et nos organismes nationaux d’application de loi utiliseront tous les outils à leur disposition pour sévir contre le vol de véhicules. »
DOMINIC LEBLANC
Ministre de la Sécurité publique
- 290 %
C’est l’augmentation du nombre de saisies de véhicules volés au Canada en l’espace de 5 ans. L'ASFC a saisi 463 véhicules volés en 2018, contre plus de 1 800 en 2023. Durant la même période, la valeur monétaire des réclamations pour des vols auprès des compagnies d’assurance canadiennes a aussi triplé.
- Environnement
Feux de forêt : de bonnes (et de moins bonnes) nouvelles ce week-end
PHOTO : Radio-Canada / Brittany Greenslade
PHOTO : Fournie par le ministère de la Gestion des eaux, des terres et des ressources de la C.-B.
En ce début de saison des incendies de forêt, les dommages matériels et les évacuations se multiplient. L’un des points chauds : la Colombie-Britannique, où un feu de plus de 100 km2 a forcé 4000 habitants de Fort Nelson à évacuer la municipalité il y a maintenant 10 jours.
Cee week-end, 4 maisons y ont été détruites et 10 autres, endommagées. Les pompiers ont installé des structures de protection autour des résidences et ont pu limiter la propagation du brasier. Pour l'heure, aucune date de retour pour les évacués n'a été fixée.
PHOTO : Reuters / BC Wildfire Service
PHOTO : Reuters / Jesse Winter
Les nouvelles étaient plus réjouissantes du côté de l’Alberta et du Manitoba, ce week-end. Les 6000 évacués de Fort McMurray, tout comme quelques centaines de résidents de Cranberry Portage, ont pu regagner leurs municipalités, qui étaient précédemment menacées par les flammes.
115
C’est le nombre de feux actifs au Canada, en date du 20 mai. Depuis le début de l’année, 1148 brasiers ont été recensés partout au pays, et près de 1,8 million d’hectares de forêt ont déjà brûlé.
Saison difficile à prévoir
PHOTO : alamy stock photo / Kip Evans
En 2023, le Canada a connu la pire saison des feux de forêt de son histoire, avec une superficie record de forêt partie en fumée. Et les prévisions d’Environnement Canada pour 2024 ne sont pas beaucoup plus encourageantes : les conditions météorologiques printanières et estivales poseront un risque accru d'incendies.
Les conditions qui risquent de favoriser les brasiers en 2024 :
- Des précipitations qui seront inférieures aux normales saisonnières
- Des températures supérieures aux normales
- El Niño, un phénomène climatique associé à des températures anormalement élevées de l'océan Pacifique sud et à des canicules
PHOTO : Reuters / WANA / Iran's Presidency
InternationalLe président iranien est mort, voici ce qu’on sait
PHOTO : afp via getty images / Atta Kenare
Le président de la République islamique d'Iran Ebrahim Raïssi, son ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian et sept autres personnes sont morts dans un accident d’hélicoptère, dimanche. Les autorités iraniennes ont confirmé la nouvelle lundi matin, après plusieurs heures de démentis. Les funérailles du président Raïssi débuteront mardi. Cinq jours de deuil seront observés en Iran.
« Atterrissage brutal »
PHOTO : Reuters / Ali Hamed Haghdoust
Quinze heures après un « atterrissage brutal » dans une région isolée du nord-ouest de l’Iran, l’hélicoptère a été retrouvé « complètement calciné », selon les médias locaux. Les informations étaient rares depuis la disparition de l’appareil qui ramenait le président d’une cérémonie d’inauguration d’un barrage dans la province de l’Azerbaïdjan oriental.
Que prévoit la Constitution?
En cas de décès ou d'incapacité du président, le premier vice-président prend la relève jusqu'à la tenue d'élections dans un délai maximum de 50 jours. Depuis 1979, le président est nommé pour 4 ans, avec une limite de deux mandats. Le dernier mot sur les décisions du pays revient toutefois au guide suprême [l’ayatollah Ali Khamenei] qui exerce les fonctions de chef de l'État.
« Nous assurons à la nation loyale que, avec l’aide de Dieu et le soutien du peuple, il n’y aura pas la moindre perturbation dans l’administration du pays. »
ALI KHAMENEI
Guide suprême
PHOTO : La Presse canadienne / AP/Bureau du Guide suprême de la révolution iranienne
Qui était Ebrahim Raïssi?
PHOTO : Reuters / TIMA
Considéré comme un ultraconservateur, il avait été élu en 2021 dès le premier tour d'un scrutin marqué par une abstention record et par l'absence de concurrence. Son mandat a été dominé par d’importantes manifestations antigouvernementales en 2022 et de nombreuses exécutions (au moins 834 en 2023). Âgé de 63 ans, il était le protégé de l'ayatollah Khamenei et perçu comme son éventuel successeur.
Réactions dans le monde
De nombreux pays, comme l’Inde, la Russie ou le Brésil, mais aussi l’Union européenne et le Conseil de sécurité des Nations unies, ont exprimé leurs condoléances et leur solidarité avec l’Iran. Cependant « tous les Iraniens ne partagent pas ce chagrin », selon le média Iran International, qui a rapporté des scènes de joie depuis l’annonce de la disparition du dirigeant.
Crise au Moyen-Orient
Ces derniers mois, M. Raïssi s'était présenté comme un adversaire d'Israël, en apportant son soutien au mouvement palestinien Hamas depuis le début de la guerre qu'Israël livre dans la bande de Gaza.
PHOTO : Reuters / Wana News Agency
La tension entre ces pays ennemis est montée d’un cran en avril après une frappe d'Israël sur l’ambassade iranienne à Damas, qui a fait 13 morts. L’Iran avait riposté avec une attaque de 350 drones et missiles, dont la plupart ont été interceptés par Israël.
PHOTO : Reuters / Amir Cohen
PHOTO : Radio-Canada / Laurie Dufresne
SociétéVoici pourquoi on célèbre les Patriotes (ou la Reine)
Un férié, deux fêtes
Le congé qui a lieu le lundi qui précède le 25 mai est le même partout au Canada, mais il ne porte pas le même nom pour tous. Au Québec, il s’agit de la Journée nationale des patriotes, tandis que dans les autres provinces, on souligne plutôt la fête de la Reine. On vous explique ce conflit de mémoire et pourquoi on ne célèbre pas la même chose dépendamment d'où on se trouve au pays.
La fête de la Reine (Victoria)
PHOTO : Getty Images / London Stereoscopic Company / Hulton Archive
Cette ancienne monarque britannique est celle que l’on célèbre au Canada lors de la fête de la Reine. Elle a régné de 1837 à 1901, soit pendant plus de 63 ans. La date de naissance de la reine Victoria est le 24 mai et on célébrait déjà son anniversaire avant la création officielle du Canada en 1867.
1845
C’est l’année où une première loi désigne le 24 mai comme journée de célébration de la naissance de la reine Victoria. Cette loi, adoptée par l’Assemblée législative de la Province du Canada, fait en sorte que l’événement, déjà souligné par les militaires, devient un jour férié public.
La fête de Dollard
PHOTO : Wikipédia
Ambivalent face à l’Empire britannique, le Québec veut se démarquer de Londres au début du 20ᵉ siècle en honorant des figures historiques francophones. C’est à ce moment qu’on commence à célébrer Dollard des Ormeaux, un « héros » de la Nouvelle-France qui serait mort en défendant Ville-Marie (aujourd’hui Montréal) contre une attaque par des Iroquois le 21 mai 1660. Son histoire, romancée à des fins patriotiques, inspire la « fête de Dollard ».
Et les Patriotes dans tout ça?
PHOTO : Bibliothèque et Archives nationales du Canada
Après avoir essuyé plusieurs critiques historiques, la fête de Dollard perd de son lustre et sera ultimement remplacée par la Journée nationale des patriotes en lien avec les rébellions de 1837-1838. Durant ces années, des soulèvements populaires ont eu lieu au Bas-Canada (Québec) et au Haut-Canada (Ontario) contre l’Empire britannique dans le but de faire de la colonie une nation indépendante.
Une transition qui a pris du temps
PHOTO : La Presse canadienne / Ryan Remiorz
C'est à partir des années 1960 que des voix s’élèvent au Québec pour associer les Patriotes et leur rébellion à un jour férié. Le 20 novembre 2002, le gouvernement du Québec dirigé par Bernard Landry renomme officiellement le jour de la fête de Dollard « Journée nationale des patriotes ». Le 19 mai suivant, la Journée nationale des patriotes est célébrée pour la première fois.
- Santé
Les délais s’allongent pour voir un médecin spécialiste au Québec
PHOTO : Getty Images / gorodenkoff
(Mais un nouveau système informatique pourrait améliorer la situation.)
59 %
C’est la proportion des patients québécois qui doivent obtenir un rendez-vous avec un médecin spécialiste mais qui attendent depuis plus longtemps que les délais considérés comme étant acceptables par le réseau de la santé. C’est un nouveau sommet pour le nombre de patients dits « hors délais ».
Plus que durant la pandémie
PHOTO : Getty Images / SDI Productions
Le nombre de patients hors délais a largement augmenté depuis le printemps 2021, au moment où la pandémie de COVID-19 causait le report de nombreuses interventions non essentielles. À l’époque, 50 % des usagers du système de santé patientaient pour voir un spécialiste.
824 000
C’est le nombre global de personnes sur la liste d’attente pour obtenir un rendez-vous nécessitant une spécialité médicale. Ils étaient 520 000 il y a trois ans. La demande est en forte hausse.
Des médecins se disent débordés principalement pour trois raisons :
- Le vieillissement de la population
- Le ratio médecins/patients qui ne suit pas l’augmentation de la demande
- Un système informatique « archaïque » dans les centres de répartition des demandes de service (CRDS)
« Quand un médecin spécialiste voit un patient du CRDS, ça lui prend des informations : les radiographies, les scans, les prises de sang que le patient a eus. Et ça, ça ne suit pas toujours. »
RAFIK GHALI
Directeur des affaires professionnelles à la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ)
- Nouveau système
Les fédérations de médecins et le ministère de la Santé planchent déjà sur une modernisation de ce système. Le « CRDS 2.0 » aidera à réduire les délais et permettra aux médecins de famille de prendre en charge plus de patients au lieu de les rediriger vers des spécialistes, selon le Dr Ghali, qui dit mettre « de la pression sur le ministère » pour qu’il soit utilisé aussi rapidement que possible.
La FMSQ propose aussi de :
- Former et embaucher davantage de spécialistes
- Créer un système de rappels par messages texte, car de 15 à 20 % des patients ne se présentent pas à leur rendez-vous
- International
Moins de laisse pour voyager avec « pitou » aux États-Unis
PHOTO : iStock / PK-Photos
Dès le 1er août 2024, traverser la frontière américaine accompagné de son chien ne sera plus aussi facile. De nouvelles règles s’appliquent pour éviter la propagation de la rage aux États-Unis.
PHOTO : Associated Press / Mary Altaffe
Votre chien devra désormais :
- Être âgé d’au moins 6 mois
- Porter une micropuce
- Être vacciné pour la rage ou avoir été au Canada durant les 6 derniers mois
- Avoir un certificat signé par un vétérinaire datant de moins de 30 jours
- Avoir rassemblé le dossier vétérinaire des 6 derniers mois.
- Avoir rempli le formulaire de la santé publique américaine en ligne
Rien contre le Canada
PHOTO : iStock
En 2007, les États-Unis avaient réussi à enrayer cette épidémie, mais en 2024, la rage circule dans plus de 100 pays. L'application de ces règlements vise à assurer la sécurité des Américains et de leurs animaux de compagnie en prévenant la propagation de cette maladie dangereuse.
- 99 %
C’est le taux de mortalité d’un chien infecté par la rage. Avant sa mort, un animal atteint de cette maladie peut mordre tout ce qui est à sa portée et infecter un humain qui peut également en mourir.
Doit-on s’inquiéter?
Au Québec, la rage est considérée maîtrisée. C'est d’ailleurs pour cette raison qu'un chien ayant résidé au Canada durant les 6 derniers mois n'a pas besoin d'être vacciné pour rentrer aux États-Unis. Le dernier décès humain dû à la rage a été enregistré en 2000.
« Assurez-vous de vous prendre d’avance pour rencontrer vos vétérinaires avant de partir en voyage. D’un point de vue médical, le vétérinaire va devoir passer les urgences de santé avant, les animaux frappés par une voiture, les chats qui ont le diabète ou les animaux avec des otites. Tout ça doit passer avant »
EVE-LYNE BOUCHARD
Présidente de l’Association des médecins vétérinaires du Québec, au micro de Vivement le retour
- Société
Quelques conseils pour une baignade sécuritaire
PHOTO : La Presse canadienne / Graham Hughes
PHOTO : Radio-Canada / Mario De Ciccio
Bien que le bilan des noyades sur les plans d’eau du Québec soit en baisse – 9 depuis le début de 2024, contre 19 à la même date en 2023 –, les principaux conseils de sécurité refont surface à l’occasion de la Semaine de la sécurité nautique.
Pour une navigation sécuritaire sur les plans d’eau :
- Portez votre veste de flottaison individuelle.
- Ne consommez pas d'alcool en bateau.
- Suivez un cours de navigation.
- Soyez équipés pour affronter de mauvaises conditions météo ou d’autres imprévus.
- Méfiez-vous des effets d'une immersion en eau froide sur votre capacité à nager et même à flotter.
- 80 %
C’est le pourcentage de Canadiens victimes de noyade qui ne portaient pas (ou qui portaient mal) un gilet de sauvetage lors d’un accident nautique.
Pour la sécurité des jeunes… et des moins jeunes
PHOTO : Getty Images / Dobrila Vignjevic
Au Canada, la noyade est une des cinq premières causes de décès chez les enfants de 1 à 14 ans, selon l’Organisation mondiale de la santé. Les noyades d'adultes de 65 ans et plus, qui ont tendance à se baigner seuls et qui peuvent être sujets à des problèmes de santé comme des défaillances cardiaques, sont aussi de plus en plus fréquentes.
Se baigner en (bonne) compagnie
PHOTO : iStock
Une fois sur deux, les victimes de noyade, mortelle ou non, étaient seules, peu importe l'activité aquatique ou nautique, met en garde le directeur général de la Société de sauvetage du Québec, Raynald Hawkins. « Si personne n'est avec vous, qui peut tenter de vous secourir? Qui peut appeler le 911? Et malheureusement, il est trop tard lorsqu'on se met à votre recherche. »
Rappel pour les propriétaires de piscines du Québec
Pour les propriétaires de piscines construites avant novembre 2010, l’été 2024 sera l’avant-dernier pour se mettre en conformité avec le Règlement sur la sécurité des piscines résidentielles. Les clôtures et les échelles amovibles sont censées se multiplier au Québec d’ici le 30 septembre 2025. Les contrevenants risquent une amende de 500 à 700 $.
PHOTO : Getty Images / PeopleImages
ÉconomieDur de trouver un emploi cette année quand on est jeune
Au Québec, la période où les étudiants avaient le beau jeu est révolue.
- 9,5 %
C’est le taux de chômage enregistré en avril chez les jeunes de 15 à 24 ans au Québec. Au Canada, ce taux se situe à 12,8 %, soit le double du taux de chômage moyen, qui est actuellement à 6,1 %.
Les employeurs reprennent le gros bout du bâton
PHOTO : iStock / fizkes
Alors que les dernières années ont été avantageuses pour les jeunes adultes en quête d’un premier emploi, la tendance se serait inversée vers la fin de l’année 2023. Les employeurs, jusqu’à tout récemment accablés par la pénurie de main-d’œuvre, peuvent (lentement) reprendre leur souffle.
Une convergence de plusieurs facteurs
- L’économie québécoise a commencé à ralentir, notamment avec la hausse des taux d’intérêt.
- La province a connu un bond considérable de l’immigration, surtout temporaire, et notamment chez les jeunes adultes.
- D’un point de vue démographique, les jeunes adultes sont plus nombreux que jamais au Québec.
« [Pendant la] pénurie de main-d’œuvre, [...] [les employeurs] ont d’abord rayé des offres d’emploi pour lesquelles ils n’avaient tout simplement pas de candidatures. Ça fait en sorte qu'il y a moins d'offres d'emploi. [...] Il y a davantage de travailleurs étrangers, d'étudiants étrangers et de demandeurs d'asile. Ça fait aussi en sorte qu'il y a plus de compétition pour les jobs. »
EMNA BRAHAM
Économiste et directrice principale de l’Institut du Québec (ISQ)
Il y a aussi un contexte de forte concurrence dans des secteurs prisés par les jeunes. C’est le cas de la restauration et du commerce de détail, qui font partie des secteurs où les embauches ont été réduites puisqu’on s’attendait à une baisse de l’achalandage.
PHOTO : iStock / monkeybusinessimages
Possibles effets à long terme
Il est possible qu’une cohorte complète de jeunes ressentent les contrecoups de ce contexte sur leur parcours professionnel. Selon l’ISQ, ils pourraient avoir davantage de difficultés tout au long de leur carrière s’ils n’arrivent pas à trouver l’emploi désiré au sortir de l’école.
- Société
Une famille de faucons populaire à l’Université de Montréal
PHOTO : Radio-Canada
Un printemps fertile
Quatre fauconneaux sont nés dans un nichoir installé sur la tour de l’Université de Montréal, les 16 et 17 mai. Leur éclosion a été vue par des milliers de personnes en direct sur YouTube. Ils s’ajoutent à la trentaine d’oiseaux qui y ont vu le jour depuis 15 ans.
PHOTO : Radio-Canada
C’est Ève Bélisle, une professionnelle de recherche à l’École polytechnique, qui a remarqué que des faucons sauvages rôdaient près de la tour à la fin des années 2000. L’installation d’un nichoir et d’une caméra pour observer le comportement des oiseaux de proie, en 2009, a permis d’en faire un projet éducatif pour la population.
« Les gens qui voient cela sont premièrement surpris qu’on ait cela à Montréal, en pleine ville. C’est tellement un bel oiseau qui marque l’imaginaire avec son regard féroce, que les gens sont très impressionnés. Et ça les sensibilise à regarder la faune autour d’eux. »
ÈVE BÉLISLE
Professionnelle de recherche à l’École polytechnique
En ville comme dans la nature
PHOTO : Radio-Canada
Que des faucons choisissent de s’installer en ville plutôt qu’en nature n’est pas si surprenant, disent des experts. La façade d’un bâtiment ressemble à une falaise et permet aux faucons de faire leur nid et de mettre leurs œufs à l’abri des prédateurs comme les renards.
À la fin du printemps et au début de l’été, la fauconne couve les oisillons pendant que le père est parti à la chasse. Les fauconneaux pourront voler de leurs propres ailes vers le mois d’août.